Saint-Jean franchit le seuil des    95 000 habitants

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Par Gilles Berube

En juillet 2015, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu comptait 95 139 habitants, selon le dernier décret gouvernemental sur la population des municipalités. C’est 279 de plus en un an. Mises ensemble, les autres municipalités du Haut-Richelieu ont enregistré une croissance de 23 habitants.

Tous les ans, au mois de décembre, le gouvernement adopte un décret établissant la population officielle des municipalités du Québec. Le nombre d’habitants des différentes municipalités du Québec est établi par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) au mois de juillet de l’année précédente. Ces données servent essentiellement aux fins des différents programmes et politiques du gouvernement.

Dans l’ensemble de la MRC du Haut-Richelieu, la population est passée de 117 233 à 117 535 habitants, une croissance de 302 citoyens. 92% de cette croissance est attribuable à celle de Saint-Jean, qui représente maintenant 81% du poids démographique de la MRC.

Dans les treize municipalités rurales de la région, six connaissent une croissance et sept un recul de leur population. Dans son tableau, l’Institut de la statistique fait toutefois une mise en garde sur l’utilisation chronologique des données, la méthodologie ayant changé ces dernières années. La même annotation était aussi inscrite au tableau de l’an dernier, ce qui laisse croire que ces changements ne datent pas de 2014.

Hausse

Parmi les municipalités qui connaissent une hausse, on compte Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, dont la population passe de 1901 à 1919. Noyan comptait 1310 citoyens en juillet 2014 alors que l’été dernier, c’était 1323. Avec 29 citoyens de plus, Venise-en-Québec affiche une population de 1665 personnes.

Autre municipalité riveraine de la baie Missisquoi, Saint-Georges-de-Clarenceville voit le nombre de ses habitants augmenter de 12 pour totaliser 1073 citoyens. Les deux municipalités les moins populeuses de la région ont connu une croissance de population. Saint-Sébastien compte maintenant 768 personnes (+9) et Saint-Valentin 483 (+22).

À Mont-Saint-Grégoire, la population s’établit maintenant à 3130 personnes, dix de moins qu’en 2014. Avec un résident de moins en un an, on peut parler de stabilité à Lacolle, où l’Institut de la statistique a établi que la population est maintenant de 2717. À Saint-Alexandre, le nombre de citoyens est passé de 2560 à 2555 alors que Sainte-Anne-de-Sabrevois a perdu 20 résidents avec une population comptant maintenant 2090 personnes.

Avec 1873 habitants, Saint-Blaise-sur-Richelieu a perdu cinq résidents. Henryville compte maintenant 1419 âmes, une baisse de 26 en un an. Enfin, à Sainte-Brigide-d’Iberville, la population a connu un recul de 13 résidents, sa population étant maintenant de 1381 résidents.

Pour établir la population aux fins du décret gouvernemental, l’Institut de la statistique part du recensement quinquennal de Statistique Canada. Il suit ensuite les mouvements de population à partir des codes postaux du fichier de la Régie de l’assurance maladie du Québec, explique Dominique André, de l’ISQ. Il tient également compte des décès et des naissances.

Il s’agit quand même d’une donnée provisoire qu’il est préférable de ne pas comparer d’une année à l’autre, précise-t-il. L’Institut publiera en février des données révisées, qui seront comparables à l’année dernière.

Notre interlocuteur convient toutefois qu’il s’agit de nuances. Les outils utilisés pour établir la population du décret sont fiables. Les municipalités sensibles à des écarts sont notamment celles où on retrouve un bon nombre de résidences secondaires, comme c’est le cas pour les municipalités riveraines du Richelieu et de la baie Missisquoi.

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