Le marché de la revente résidentielle vient de subir son premier contre-coup en plus d’une année et demie. Son excellente lancée a été freinée au troisième trimestre par un plongeon de 11% des ventes de maisons à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Le portrait du marché johannais a été révélé il y a quelques jours, lorsque la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) a dévoilé ses chiffres pour les mois de juillet, août et septembre. On note une baisse globale de la revente de 11% comparativement à la même période en 2015. La chute est entièrement due à une diminution de 21% des achats de maisons unifamiliales. À l’inverse, les ventes de copropriétés semblent avoir repris de l’aplomb avec une augmentation de 75%.
La performance de Saint-Jean-sur-Richelieu est avancée par la FCIQ comme étant l’une des plus mauvaises au Québec. Seule Sept-Îles (-17%) a fait pire.
Le prix des propriétés a lui aussi bougé. Entre juillet et septembre, le prix médian des maisons unifamiliales se situait à 233 500$ (-4%), tandis que celui des copropriétés a grimpé de 6% pour atteindre 180 000$.
On note également une décroissance du stock de propriétés à vendre sur le marché. Il n’y en a plus que 835, loin du sommet de 1100 atteint au premier trimestre de 2015.
La version complète de ce texte a été publiée dans l’édition papier du 3 novembre du Canada Français.