Il y avait cinq ans hier, le 20 octobre 2014, l’adjudant Patrice Vincent était tué dans un attentat dans le stationnement du 320, boulevard du Séminaire, à Saint-Jean-sur-Richelieu.
M. Vincent était membre de l’Unité interarmées de soutien du personnel au Centre intégré de soutien du personnel de Saint-Jean. Il était avec deux autres militaires quand il a été délibérément frappé par une auto dont le conducteur a pris la fuite. Un autre militaire avait été blessé.
L’auteur de l’attentat, un converti djihadiste, avait été pris en chasse par les policiers de Saint-Jean qui l’avaient abattu après qu’il se soit montré menaçant.
Patrice Vincent
Âgé de 53 ans, l’adjudant Vincent comptait 28 ans de service au sein des Forces canadiennes. Il s’était enrôlé de la Force régulière en mai 1986 comme sapeur de combat.
Il a servi partout dans le monde avec la Marine royale canadienne sur plusieurs navires de guerre. Il avait été promu au grade d’adjudant en juillet 2012 et avait été muté au quartier général de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées Est (FOIE) à Montréal. En mars 2013, il a été affecté à l’Unité interarmées de soutien du personnel pour être assigné à la section de technologie de l’information du 438e Escadron tactique d’hélicoptères basé à Saint-Hubert.
Lors d’une cérémonie tenue un an après la tragédie, sur les lieux du drame, l’aumônier de la garnison Saint-Jean avait dit: «Il représentait une personne à l’opposé de l’idéologie féroce qui lui a coûté la vie. Que sa mémoire soit une inspiration pour chacune d’entre nous, que nous nous efforcions d’adopter les grandes valeurs de passion, d’engagement et d’altruisme.»
