Mettre les pieds au Salon du collectionneur, c’est comme retourner en enfance. Les gens y trouvent à coup sûr des objets qui les passionnent depuis qu’ils sont tout petits.
Le Salon, qui se déroulait samedi et dimanche au Colisée Isabelle-Brasseur, a attiré quelques milliers de personnes, dont plusieurs à la recherche d’objets qui ont touché leur imaginaire lorsqu’ils étaient jeunes. Pas seulement les visiteurs, mais les exposants aussi.
«J’ai joué longtemps avec des Barbies, raconte Manon Lebel, qui tenait un kiosque entièrement dédié à la célèbre poupée. Jusqu’à l’âge de 14 ans. Depuis 2013, j’en fais une collection. J’ai toujours aimé ça et aujourd’hui, mon sous-sol au grand complet y est consacré.»
Danny Lachambre, lui, était venu de Saint-Hyacinthe dans l’espoir de trouver deux choses: de vieux jeux de Super Nintendo et des objets décoratifs pour sa nouvelle maison. Il est reparti du Salon du collectionneur plutôt heureux.
«J’ai trouvé quatre cassettes en rentrant!, lance-t-il. J’étais fier de ma trouvaille. Je regardais aussi pour des antiquités de grange. Je vais me faire construire une maison à la campagne, et je veux intégrer ça dans le décor.»
Vedettes
Le Salon du collectionneur a aussi attiré son lot de chasseurs d’autographes. La présidence d’honneur de l’événement était assurée par les humoristes Les Denis Drolet, qui étaient assaillis toutes les dix secondes pour faire signer des chandails ou encore poser pour un égoportait.
Une file d’environ 100 pieds était composée d’amateurs de hockey, qui voulaient obtenir une signature ou une photo de l’ancien joueur de Kings de Los Angeles et membre du Temple de la renommée du hockey, Marcel Dionne. Tout près de lui, le lutteur Pierre-Carl Ouellet se faisait lui aussi aller le crayon, au grand plaisir de ses admirateurs.