Le transport en commun, une alternative écologique  

Par Anne Ammerlaan
Le transport en commun, une alternative écologique  
Luc Côté

SOCIÉTÉ. L’utilisation du transport en commun réduit l’impact des citoyens sur l’environnement. La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu participe à cet effort collectif, notamment en ayant acquis, plus tôt cette année, des autobus qui consomment près de 30% moins de carburant.

Les Johannais réalisent en moyenne 180 000 déplacements par jour. Sur ce nombre, 2700 individus prennent leur voiture pour se rendre à Montréal sur une base quotidienne.

«C’est l’équivalent de 8000 tonnes de CO2 par année qui est émis dans l’atmosphère, une contribution très importante aux gaz à effet de serre», constate Luc Côté, directeur des Services de transport et de mobilité urbaine à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Selon l’expert, prendre l’autobus serait une bonne façon pour les Johannais de réduire leur empreinte écologique. «Une Hyundai Accent consomme sept litres d’essence aux 100 kilomètres tandis qu’un autocar, qui transporte 61 personnes, consomme 50 litres aux 100 kilomètres. C’est donc moins d’un litre par personne», fait-il observer.

Convivialité

Parmi les 180 000 déplacements quotidiens des Johannais, 80% à 85% se réalisent à l’intérieur de leur ville. C’est dans l’optique d’encourager les résidents à choisir les transports collectifs que Luc Côté a procédé à une entière révision du réseau, entre 2014 et 2015.

L’amélioration des temps de déplacement, la simplification de la grille tarifaire et l’acquisition de huit autobus à plancher bas sont parmi les changements apportés.

Ces huit autobus consomment, chacun, 38 litres aux 100 km, soit environ 30% moins de carburant que les précédents. Cela entraînera une réduction des émissions de gaz à effets de serre de 65 tonnes par année pour l’ensemble des déplacements en territoire urbain.

Luc Côté a également développé un système de couleurs pour simplifier l’identification des lignes et a réduit le nombre de correspondances.

«J’ai vu la mobilité dans son ensemble plutôt qu’un réseau en étoile», précise celui qui s’est vu attribuer un prix Guy-Chartrand, en février, pour les améliorations considérables qu’il a apportées.

Bien-être

En plus des bienfaits environnementaux et de la convivialité du réseau, le directeur du Service de transport et de la mobilité urbaine dénote des avantages sur le plan personnel.

«Des facteurs de santé ont été évalués et documentés. Automatiquement, la personne va plus marcher. Prendre l’autobus permet une cohésion sociale. On se rencontre, on jase, on se met en relation avec les autres», dénote celui qui prévoit, cet été, l’ajout de supports à vélo sur les huit nouveaux autobus de marque Vicinity.

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