Après le Bénin, le Sénégal

Par Louise Bedard
Après le Bénin, le Sénégal

L'éleve-officier Harrison Kelertas

Deux professeurs et deux élèves-officiers du Collège militaire royal (CMR) de Saint-Jean partent aujourd’hui (vendredi) pour le Sénégal. Ils iront entre autres à l’École nationale des officiers d’active, à Thiès.

Une autre délégation du CMR est revenue du Bénin le 3 février. Pendant que les professeurs prononceront des conférences, les élèves-officiers suivront l’entraînement des futurs officiers africains.

Le professeur Ian Parenteau, qui est du voyage au Sénégal avec son collègue Marc Imbeault, fait valoir l’intérêt pour les futurs officiers canadiens de participer à une telle expérience en Afrique. Elle s’avère très formatrice pour eux, commente-t-il.

Durant leur séjour au Sénégal, M. Parenteau, professeur de sciences politiques, donnera un cours sur la nouvelle géopolitique d’un point de vue nord-américain. Pour sa part le professeur Imbeault traitera d’éthique devant le grand commandement des forces sénégalaises.

Le Collège militaire noue des contacts avec des écoles militaires africaines depuis quelques années. En 2011, les professeurs Imbeault et Danic Parenteau s’étaient rendus au Sénégal et au Mali. L’hiver dernier, M. Danic Parenteau était allé avec deux élèves-officiers à l’École militaire interarmes du Mali puis il s’était rendu au Bénin pour y établir des relations.

Bénin

M. Danic Parenteau vient de retourner au Bénin, du 27 janvier au 3 février. Cette fois-ci, il était accompagné des élèves-officiers Harrison Kekertas et Marie-Claire Pharand.

Lors de leur séjour, le professeur Parenteau a donné un cours de douze heures sur le thème de l’éthique militaire et de la profession d’officier aux élèves-officiers béninois.

Pendant ce temps, les deux élèves-officiers du CMR ont été intégrés à l’escadre des élèves de l’École nationale des officiers (ÉNO) de Toffo. Ils ont participé au programme d’activités des Béninois: séance de tir à l’AKM (AK47) et au pistolet 9 mm, exercice de manœuvres militaires dans la brousse et une marche forcée de nuit de 15 km sur les routes et à travers les villages avoisinants de l’École, comme le décrit le professeur Parenteau.

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