La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu et le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières (CSSDHR) ont convenu du terrain où sera construite la nouvelle école primaire. L’établissement sera situé dans le secteur Saint-Luc, près du carrefour giratoire de la rue des Colibris, sur un terrain en friche, où des arbres ont pris racines, et qui appartient à la Municipalité.
C’est donc dire que les deux terrains privés inoccupés qui étaient au départ ciblés pour construire l’école sur l’île Sainte-Thérèse, dont celui sur l’ancien Camping Pinvert et celui du boisé de la pinède, ont été écartés. Entre cinq ou six terrains avaient été potentiellement identifiés sur le territoire de Saint-Jean-sur-Richelieu pour accueillir la nouvelle école primaire. Le lot retenu est celui bordant la rue des Colibris. Il est situé à proximité du Stade Dupont Ford et du Complexe sportif Vivacité (275, avenue du Parc), dans lequel se trouvent les locaux d’Imagym et du Club de judo du Haut-Richelieu.
Le projet est évalué à quelque 40 M$ grâce à un investissement du ministère de l’Éducation dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2023-2033. Le site retenu est d’une superficie de 20 950 mètres carrés (221 952 pieds carrés). Diverses installations sportives sont situées à proximité. Le secteur compte également sur la présence d’un centre de la petite enfance, un parc ainsi qu’un boisé classé comme une zone d’intérêt par la Ville, où des sentiers pourraient éventuellement être aménagés.
L’aspect environnemental ainsi que l’acceptabilité sociale ont été considérés pour établir les paramètres afin de trouver le meilleur site pour construire la nouvelle école.
Évaluation
La mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu, Andrée Bouchard, indique qu’une évaluation rigoureuse a été effectuée pour s’assurer d’être conforme aux exigences des différents services de la Ville concernant l’environnement, l’ingénierie, l’urbanisme de même que le développement économique.
« Tous les services municipaux ont travaillé ensemble pour déterminer l’emplacement idéal pour la construction de la nouvelle école. La Ville cède le terrain gratuitement au Centre de services scolaire, comme le prescrit la loi. La Ville aura à assumer les coûts pour les travaux d’infrastructures afin de rendre l’école accessible de façon sécuritaire », explique Mme Bouchard.
La Loi 40 adoptée par le gouvernement de François Legault exige des villes qu’elles cèdent un terrain ou un bâtiment aux centres de services scolaires afin de répondre à leurs besoins en fonction de l’augmentation démographique. Québec n’octroie pas de compensation financière aux municipalités pour les terrains cédés.
« L’annonce du lieu de construction du nouvel établissement est une excellente nouvelle. Il sera situé près d’un pôle sportif intéressant. L’école est un milieu de vie pour les enfants, pour les parents et pour le personnel qui y travaille. Nous avons dès le départ indiqué au Centre de services scolaire que l’école doit être la plus verte et écoresponsable possible », souligne Andrée Bouchard.
Composition
L’établissement d’enseignement devait compter 22 classes. Il en comptera finalement 24 grâce à une contribution additionnelle du gouvernement provincial. L’école regroupera ainsi six classes de niveau préscolaire et 18 pour le primaire. L’établissement pourra accueillir un peu plus de 500 élèves.
L’aménagement d’un gymnase double, d’une salle de motricité, d’un espace destiné à l’art et la culture ainsi qu’une bibliothèque est prévu. Des espaces de collaboration favorisant les apprentissages des élèves figurent aussi dans les plans.
« L’épanouissement des élèves, de l’équipe-école et le respect de l’environnement sont au coeur de nos préoccupations. Cette nouvelle construction offrira aux élèves un environnement d’apprentissage inspirant et stimulant qui favorisera leur réussite éducative », se réjouit la directrice générale du CSSDHR, Marie-Claude Huberdeau.
Je ne peu pas croire qu il s vont couper une partie du boisé des colibris. C est une zone protégée pourtant.