Transports Québec teste ses radars pédagogiques à Saint-Luc

Photo de Gilles Berube
Par Gilles Berube
Transports Québec teste ses radars pédagogiques à Saint-Luc
Le radar est situé à l'approche d'une zone scolaire.

Le ministre des Transports, M. Robert Poëti, a lancé vendredi matin, le 22 mai, un projet pilote sur les radars pédagogiques. Le dévoilement du projet s’est déroulé à Saint-Jean-sur-Richelieu en compagnie du maire Michel Fecteau.

 

Le nouvel équipement inauguré par le ministre est situé de part et d’autre du boulevard Saint-Luc, juste à l’entrée de la zone scolaire de l’école Providence. Ce type d’appareil informe les usagers de la route de leur vitesse tout en affichant un court texte les encourageant à ralentir lorsque la limite légale est dépassée.

Le projet pilote s’échelonnera sur dix-huit mois à cinq endroits au Québec. Le choix du boulevard Saint-Luc n’est pas un hasard. Il s’agit d’un tronçon de la route 104, une route provinciale. La route a été récemment réaménagée. L’emplacement pour installer le radar se trouve à la sortie d’une courbe et à l’approche de la zone scolaire.

Le nouvel appareil mesure la vitesse des véhicules et l’affiche sur un panneau lumineux. La couleur des informations varie en fonction de la vitesse. Si l’automobiliste respecte la limite de vitesse, la vitesse s’affiche en vert et le message «Merci» également en vert s’affiche au bas. Si la limite est dépassée de peu, elle s’affiche en rouge, mais le message «Prudence», au bas, est en jaune. Quand la vitesse excède significativement la limite, le message s’affiche en rouge.

Selon le ministre, il s’agit d’un moyen peu coûteux pour sensibiliser les automobilistes. Contrairement aux radars-photos, les radars pédagogiques n’entraînent pas de constats d’infraction ni de pénalité. Ce type d’équipement a plutôt un effet de sensibilisation.

«La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est soucieuse de la sécurité de ses citoyens, et nous sommes heureux de nous associer à ce projet pilote du gouvernement du Québec. Les radars pédagogiques sont installés dans une zone scolaire, là où la vigilance des usagers de la route et le respect des limites de vitesse ont une grande importance», commente pour sa part le maire de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le projet pilote permettra d’évaluer l’équipement et de vérifier dans quelle mesure les radars pédagogiques peuvent influencer à la baisse la vitesse des conducteurs. Les appareils seront installés au cours de l’été et les autres sites seront confirmés ultérieurement.

Notons que la Ville de Saint-Jean a acquis douze panneaux semblables à l’automne 2013.

 

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