UTICA, N.Y. — Jocelyne Larocque a inscrit un but et une aide pour mener le Canada vers un gain de 4-0 contre la République tchèque, en demi-finale du Championnat du monde de hockey féminin, samedi.
En finale dimanche, les Canadiennes affronteront les Américaines, qui ont défait la Finlande 5-0, un peu plus tôt dans la journée
Les deux pays se disputeront la médaille d’or pour la 22e fois sur 23 finales du championnat. Les États-Unis avaient battu le Canada 6-3 lors du match ultime l’an dernier à Brampton, en Ontario.
«Notre but demain est de gagner», a déclaré l’attaquante du Canada Blayre Turnbull, qui a marqué l’un des buts de son équipe samedi.
«Ç’a n’a pas nécessairement d’importance que nous soyons aux États-Unis, mais je pense que ce serait un peu spécial, si l’on considère qu’elles nous ont battues l’année dernière sur notre terrain.»
Larocque, qui est âgée de 35 ans, a inscrit son deuxième but en 10 matchs à ce tournoi.
Emily Clark et Sarah Fillier ont également touché la cible pour le Canada. Laura Stacey a obtenu deux mentions d’aide et la Québécoise Ann-Renée Desbiens a signé un jeu blanc de neuf arrêts.
De son côté, la gardienne tchèque Klara Peslarova a repoussé 43 rondelles.
La République tchèque, dirigée par la Canadienne Carla MacLeod, tentera de remporter une troisième médaille de bronze consécutive, dimanche contre la Finlande.
Les Canadiennes avaient battu les Tchèques 5-0 en phase de groupe. Samedi, le Canada menait 3-0 et 27-6 au chapitre des tirs après 40 minutes de jeu.
Clark a inscrit son premier but du tournoi après 1:39 de jeu. Elle a décoché un tir de derrière le filet sur la gardienne pour marquer.
Clark et Larocque sont devenues les 14e et 15e joueuses à marquer pour le Canada dans le tournoi cette année.
L’attaquante Taylor Heise, des États-Unis, croit qu’une foule partisane représente un avantage.
«Le fait d’avoir des partisans qui dérangent l’autre équipe ou des choses du genre, c’est un plus dont nous avons parlé dans les médias. C’est quelque chose que nous ne pouvons contrôler et que d’autres équipes ne peuvent contrôler, mais ça va en notre faveur.»
Les Canadiennes n’ont pas marqué en deux avantages numériques dans le match, elles qui n’ont profité que d’une situation sur 16 jusqu’ici avec une joueuse en plus.
