La police de Vancouver a arrêté un homme qui a amené une arme dans un tribunal

La Presse Canadienne
La police de Vancouver a arrêté un homme qui a amené une arme dans un tribunal

VANCOUVER — La police de Vancouver a déclaré qu’un homme avait été arrêté après que les avocats d’Ibrahim Ali ont affirmé qu’un homme avait apporté une arme chargée au dernier jour du procès de leur client la semaine dernière, où il a été reconnu coupable du meurtre d’une jeune fille de 13 ans.

Le porte-parole de la police de Vancouver, le sergent Steve Addison, a affirmé dans un communiqué que l’homme avait été libéré dans l’attente d’une enquête plus approfondie.

L’avocat Kevin McCullough a dit lundi dans une entrevue que la police de Victoria lui avait indiqué qu’une personne proche des procédures avait amené au tribunal une arme de poing Glock chargée avec l’intention de «tuer» vendredi.

M. McCullough a déposé un avis d’appel contre la condamnation de son client pour meurtre au premier degré concernant le meurtre de la jeune fille, survenu à Central Park à Burnaby, en 2017.

L’avis d’appel déposé lundi énumère 25 motifs, incluant le fait que le tribunal n’a pas correctement répondu aux problèmes de sécurité concernant les menaces de mort contre les avocats d’Ali, et qu’il y avait des «tiers suspects» dans la mort de la jeune fille.

M. McCullough affirme que deux autres hommes ont été arrêtés pour le meurtre, mais que la Cour suprême de la Colombie-Britannique a commis une erreur en refusant que des preuves à leur sujet soient présentées au procès.

L’avis décrit également «deux hommes asiatiques» qui, selon M. McCullough, ont été vus portant un sac lourd près de l’endroit où le corps de la jeune fille a été retrouvé.

Les autres motifs d’appel comprennent une prétendue partialité à l’encontre de la défense, ainsi qu’un différend concernant la suggestion de la Couronne selon laquelle la jeune fille n’avait pas de petit ami.

Le procès s’est terminé vendredi avec la condamnation d’Ali par le jury du meurtre de la jeune fille, dont le nom ne peut pas être nommé en raison d’une ordonnance de non-publication, bien que les audiences sur les questions liées à l’affaire se poursuivent.

Un autre affidavit déposé le 5 décembre décrit plus d’une douzaine de messages reçus par M. McCullough et son cabinet, comprenant des menaces de mort contre l’avocat et sa famille.

L’audience de mardi a été déplacée dans la salle 67, qui est équipée d’un détecteur de métal, et tous ceux qui entraient ont été contrôlés et leurs sacs ont été inspectés par des agents. 

La principale preuve de la Couronne contre Ali était le sperme trouvé à l’intérieur du corps de la jeune fille qui correspondait à l’ADN d’Ali.

M. McCullough avait déclaré au jury que la jeune fille n’était pas une enfant «innocente» comme la Couronne l’avait décrite lors du procès, qu’elle était une adolescente et qu’il n’était pas «étrange» de suggérer qu’elle avait pu trouver Ali attirant.

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