La prison dans la communauté pour homicide involontaire

Par Louise Bédard

Emmanuel Joseph Semexan, 31 ans, a écopé mardi d’une peine de deux ans moins un jour de prison à purger dans la communauté pour avoir causé la mort de Marc St-Jean, commettant ainsi un homicide involontaire. De plus, il devra effectuer 240 heures communautaires, une alternative à l’emprisonnement.

Les événements sont survenus le 3 janvier 2020 dans le stationnement du Carrefour Laplante, dans le secteur Iberville, à Saint-Jean-sur-Richelieu. En fin d’après-midi, la victime  retournait à sa voiture quand il a constaté que le véhicule garé juste à côté du sien était en marche et que deux fillettes y avaient été laissées seules. Le père des enfants, l’accusé, était allé faire une commission rapide au supermarché situé à proximité.

Emmanuel Joseph Semexan a écopé d’une peine de deux ans moins un jour dans la collectivité pour homicide involontaire.M. St-Jean a ouvert la portière du véhicule. L’aînée des enfants a alors été prise de panique et est sortie pour aller rejoindre son père. Croyant avoir affaire à un individu qui voulait s’en prendre à ses enfants, l’accusé Semexan est arrivé à la course. Une altercation a suivi. L’accusé a poussé M. St-Jean à trois reprises le faisant chuter. Puis l’accusé est parti avec ses enfants.

Quelques minutes plus tard, M. St-Jean, qui était sans blessures apparentes,a perdu conscience. Il a été transporté à l’urgence où il a été réanimé. Cependant, il est décédé le lendemain à la suite d’un second arrêt cardiaque. Il avait 47 ans. La victime souffrait d’insuffisance cardiaque avant les événements et un cardiologue entendu lors de l’enquête préliminaire a conclu qu’il était fort probable que le décès ait été secondaire à l’altercation.

Plus d’information dans l’édition du 20 juillet du journal Le Canada Français.

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