Trop de sens uniques au centre-ville, selon des conseillers municipaux

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Par Gilles Berube
Trop de sens uniques au centre-ville, selon des conseillers municipaux
En entrant au centre-ville

Des conseillers municipaux jugent qu’il y a trop de sens uniques au centre-ville de Saint-Jean, nuisant ainsi à la vitalité commerciale. La critique vient principalement des élus de la rive est.

On ne sait pas si leur sortie était coordonnée, mais à la dernière séance du conseil municipal, quatre conseillers ont émis l’avis qu’il y a trop de sens uniques au centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le conseiller Justin Bessette a lancé le bal. «Sur papier, ça allait bien», concède-t-il en soulevant qu’à l’usage, c’est loin d’être une réussite.

La configuration de la circulation a pour effet de réduire la circulation sur la rue Richelieu. En principe, c’est pour la rendre plus conviviale pour les marcheurs et la clientèle. M. Bessette est sceptique. À passer quotidiennement devant un commerce, on s’en souvient. Si on ne voit jamais son enseigne, on l’oublie.

Qui plus est, avec les sens uniques, la circulation est plus compliquée et il est plus difficile de se rendre au commerce qu’on veut visiter. «Si ça devient trop compliqué, on va à l’extérieur», pense-t-il, ajoutant qu’il n’est pas trop tard pour changer les choses.

Irritant

Jean Fontaine a succinctement commenté dans le même sens. À son avis, il est devenu difficile de circuler au centre-ville. Mélanie Dufresne croit aussi que les sens uniques sont devenus un irritant à la fréquentation du centre-ville. Ils s’ajoutent à la rareté des stationnements. Il faudrait se pencher sur l’option d’un stationnement étagé.

Hugues Larivière a pris la balle au bond. Dans son cas, ce n’est pas une première. À quelques reprises, il a dénoncé les sens uniques du centre-ville, particulièrement ceux des rues Champlain et Jacques-Cartier. Quand on arrive au centre-ville par la rue Jacques-Cartier, on se bute à un sens unique. Il faut changer de rue pour continuer sa route.

Quand on entre par la rue Champlain, le scénario est le même. On arrive face à un sens unique. Dans ce cas, il souligne la configuration plutôt incohérente, surtout pour un automobiliste qui vient de l’extérieur. À gauche, on aperçoit la rivière. Pourtant, pour aller prendre le pont Gouin, il faut tourner à droite.

Ce n’est pas mieux à la sortie du pont. Pour se rendre sur la rue Richelieu, il faut remonter jusqu’à la rue Jacques-Cartier pour ensuite revenir sur ses pas par une autre rue.

Ces mesures visent une meilleure fluidité de la circulation, admet-il. Mais c’est uniquement utile aux heures de pointe pour rejoindre plus rapidement un pont dont les deux voies sont de toute façon congestionnées.

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rejean côté
rejean côté
3 années

pour les vélo a t-on le droit de virer a gauche a l’entrée du pont Gouin si on n’arrive de la rue richelieu côté nord