Les radars photo entrent en service

Les radars photo entrent en service
Quatre radars photo seront placés en alternance à quatre endroits dans le Haut-Richelieu

Les automobilistes qui ont tendance à appuyer trop fort sur l’accélérateur devront changer leurs habitudes. Quatre radars photo font leur apparition dans le Haut-Richelieu. Ces appareils mobiles sont placés en alternance sur les routes choisies, à partir d’aujourd’hui.

Chaque site sera clairement identifié par une signalisation, au début et à la fin de la zone de surveillance.

Cet ajout s’inscrit dans la deuxième phase d’implantation des radars photo au Québec. Au début du mois d’octobre, le ministère des Transports du Québec (MTQ) a annoncé l’acquisition de 36 radars photo et appareils de surveillance aux feux rouges. Ils s’ajoutent aux 15 actuellement en fonction dans la province.

Dans un communiqué, le MTQ a indiqué que les sites «ont été choisis notamment en fonction de critères liés à la sécurité routière et à la difficulté d’effectuer à ces endroits un contrôle policier traditionnel.»

Emplacements

Dans le Haut-Richelieu, quatre emplacements font l’objet de cette nouvelle surveillance. On ciblera dorénavant la route 133, à Sainte-Anne-de-Sabrevois, entre la montée Bertrand et la 21e Avenue. Selon les données gouvernementales, 9500 véhicules y circuleraient sur une base quotidienne. Du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2012, 41 accidents, dont 14 avec blessés, ont été rapportés.

Ce n’est pas aussi élevé que sur la route 223, à Saint-Blaise-sur-Richelieu, où le tronçon entre la rue Principale et la 2e Avenue, est maintenant surveillé. Pour la même période, 52 accidents y ont été compilés, dont 29 avec blessés. Pourtant, le volume de circulation y est deux fois moins élevé (4600 véhicules par jour).

Non loin de là, la route 202 à Noyan, entre le pont Jean-Jacques-Bertrand et la route 225, a aussi été choisie par le MTQ. Entre 2008 et 2012, plus de la moitié des accidents (25) ont fait des blessés (15).

À l’autre bout du territoire, les quelque 1960 automobilistes qui empruntent chaque jour le rang des Écossais vers Saint-Césaire ont intérêt à se méfier. Ils pourraient rencontrer un radar photo entre les rangs de la Rivière Est et du Haut-de-la-Rivière Nord, à Sainte-Brigide-d’Iberville.

Signalisation

Comme c’est le cas actuellement sur le réseau routier, chaque site est présignalé dans le but d’avertir les usagers.

Le contrôle pourra se faire de deux manières. L’appareil pourrait être embarqué dans une remorque, ce qui permettra la surveillance sans la présence d’un agent de la paix. Pour une meilleure flexibilité, un policier pourrait aussi placer un radar photo sur un trépied, en bordure de route.

Rappelons que les automobilistes photographiés en infraction écopent d’amendes. La contravention leur parvient par la poste.

 

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