Courir pour se (re)mettre en forme

Courir pour se (re)mettre en forme
Simon St-Pierre profite de ses heures de dîner pour s'entraîner et courir sur la Bande du canal. 

BIEN-ÊTRE. Jusqu’à il y a deux ans, Simon St-Pierre qualifiait sa forme physique de «moyenne». Le décès de son père l’a mené à la course à pied. L’enseignant de 5e année court maintenant plusieurs fois par semaine et vient de compléter une épreuve de 30 kilomètres.

Sportif à un jeune âge, Simon St-Pierre a mis de côté l’activité physique pour sa vie familiale. «Je jouais au hockey une fois par semaine, au baseball, au golf. C’était plus des loisirs que de la mise en forme», dit-il. Il se permettait aussi de fumer un paquet de cigares par semaine.

«Ma forme physique était moyenne», avoue-t-il. Après le décès de son père, il s’est questionné sur son mode de vie et sa santé.

Cette réflexion l’a amené à commencer à courir avec sa conjointe à l’été 2014. «Au début, tu te dis, c’est dont bien dur! Mais une fois parti, ça va», souligne le trentenaire.

À force de trotter des distances de 2, 3 et puis 5 kilomètres, il s’est donné le défi de compléter une distance de 21,1 km, le 30 mai 2015 au Demi-marathon des vignobles, présenté à Saint-Paul-d’Abbotsford. Ce qu’il a réussi.

«Ça m’a donné la piqûre», lance-t-il. Cette année, il a terminé un 30 km à Saint-Paul-d’Abbotsford. Son prochain objectif? Franchir les 42,2 km d’un marathon. «Peut-être cet été. D’ici un an maximum», confie-t-il.

Entraînement

Se préparer adéquatement pour courir ces longues distances demande une certaine logistique. Simon St-Pierre court, en moyenne, 35 kilomètres par semaine. Il indique profiter des heures de dîner pour s’entraîner. «La semaine, je fais de courtes distances. Je cours 5-6 kilomètres. Je m’entraîne 30 minutes.»

Domicilié dans le secteur St-Eugène et travaillant au centre-ville, à l’école Joseph-Amédée-Bélanger, il lui arrive aussi de jumeler déplacement et entraînement. «Je reviens à la maison en courant. J’arrive dans les temps sans bouleverser la routine», ajoute-t-il. Et le samedi matin, il coupe sur les heures de sommeil pour parcourir une plus longue distance.

Bien-être

S’il n’avait pas de surplus de poids avant de se mettre à la course à pied, Simon St-Pierre se souvient avoir eu le souffle court. C’est maintenant chose du passé. «Je me sens bien. J’ai du plaisir à avoir eu de la difficulté [en entraînement] parce qu’après, ça apporte du bien-être», dit-il.

Il confie se sentir plus en forme. «Je me demande même pourquoi je faisais ça [pas de sport et fumer] avant», ajoute-t-il en riant.

Ses nouvelles habitudes de vie ont aussi un impact positif sur sa fille de 5 ans et son garçon de trois ans. «Ils veulent venir courir avec moi! Ça les motive grandement», conclut-il.

 

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