Véronique Hivon, vice-cheffe du Parti québécois, est toujours confiante dans la capacité de rebondir et de surprendre de sa formation politique.
Les gens vont voir qu’on a beaucoup de capacité de résilience parce qu’on est là par conviction», a-t-elle soutenu lors de son passage à l’International de montgolfières, à Saint-Jean-sur-Richelieu, le 12 août.
Avec les élections à date fixe, les gens s’intéressent beaucoup plus à la politique durant la campagne électorale, analyse-t-elle. «On a vu à quel point il y a du changement en campagne électorale, comment les choses évoluent. On pense que c’est ce qu’il va se passer parce que les gens sont à l’écoute», fait-elle valoir citant l’exemple des dernières élections fédérales et des municipales à Montréal.
Le Parti québécois cherchera à convaincre les électeurs qu’il apporte des solutions concrètes aux familles avec plus d’accessibilité aux services de garde de qualité, avec les meilleures mesures en éducation et en santé, mentionne la députée Hivon. Elle est persuadée que les gens vont adhérer aux propositions du parti.
État fort
Le thème de l’État fort exploité depuis plusieurs mois par le parti et son chef Jean-François Lisée le demeurera durant la campagne.
«On ne pense pas comme certains le prétendent qu’on peut réduire par milliards les taxes tout en promettant des réinvestissements dans les services publics. C’est ce qu’on appelle de la pensée magique», dit-elle.
La députée de Joliette ajoute que le Parti québécois entend dire la vérité aux Québécois tout en leur faisant valoir ses priorités et en leur démontrant qu’elles pourront faire une plus grande différence dans leur vie. Mme Hivon estime qu’en 2018, les citoyens ont soif de vérité.
Avenir
Questionnée à savoir si les élections 2018 seront importantes pour l’avenir du parti, elle répond que toutes le sont, mais que celles-ci le seront parce que le Québec ne peut continuer avec un gouvernement libéral d’austérité et le remplacer par un gouvernement caquiste d’austérité.
«Il faut amener un peu d’espoir, dire aux gens qu’on va se battre pour eux et qu’en même temps, on va toujours se battre pour notre fierté collective», poursuit-elle.
Mme Hivon plaide enfin qu’un gouvernement péquiste ne laissera personne pour compte comme il tiendra compte des spécificités des régions et redonnera beaucoup plus de marge de manœuvre aux régions.