Philippe Jetten-Vigeant de QS: pour un Québec plus vert, plus égalitaire et prospère

Par Louise Bedard
Philippe Jetten-Vigeant de QS: pour un Québec plus vert, plus égalitaire et prospère
Philippe Jetten-Vigeant, candidat de Québec solidaire dans le comté d'Iberville. (Photo : Le Canada Français — Jessyca Viens-Gaboriau)

En cette fin de campagne, Philippe Jetten-Vigeant, candidat de Québec solidaire (QS), demande aux électeurs du comté d’Iberville de lui donner une chance de réaliser avec eux un Québec plus vert, plus égalitaire et plus prospère.

«Nous sommes le seul parti à présenter un plan de transition écologique qui ne soit pas timide et nous croyons fermement qu’il est plus que nécessaire d’agir maintenant pour protéger notre futur», écrit-il dans une lettre adressée aux électeurs.

Le candidat fait valoir la promesse de son parti de réduire de 50% les titres de transport en commun et d’investir pas moins de 12,5 milliards dans l’électrification et l’amélioration du réseau de transport. Il y ajoute l’engagement d’un moratoire sur l’extraction des énergies fossiles et la construction de pipelines.

Égalité

Dans la perspective d’une société plus égalitaire, M. Jetten-Vigeant répète la promesse de QS de mettre fin au financement public des écoles privées et d’embaucher plus de personnel dans les écoles publiques. Il réitère la promesse de gratuité scolaire.

Sans aborder les enjeux locaux en santé, le candidat défend l’engagement de sa formation politique d’instaurer une assurance dentaire et une assurance médicaments pour tous.

Un gouvernement solidaire hausserait aussi le salaire minimum à 15$ de l’heure et un salaire maximum pour les cadres d’entreprises subventionnées. Des baisses d’impôt sont promises pour les salariés gagnant moins de 77 000$.

À ceux qui doutent du réalisme des propositions, M. Jetten-Vigeant répond qu’un gouvernement solidaire ira chercher l’argent dans la révision des salaires des médecins spécialistes, la lutte à l’évasion fiscale et à la corruption, en ajoutant des paliers d’imposition et dans les redevances sur les ressources naturelles.

«Il faut cesser de dire que le peuple québécois est né pour un petit pain», conclut-il invitant les électeurs à voir grand.

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