Le Parti libéral représenté par Mylène Gaudreau dans Iberville

Par Louise Bedard
Le Parti libéral représenté par Mylène Gaudreau dans Iberville
Ancienne attachée de presse de ministres, Mylène Gaudreau fait le saut en politique comme candidate. (Photo : Le Canada Français – Jessyca Viens-Gaboriau)

Mylène Gaudreau, une nouvelle résidente de Saint-Jean-sur-Richelieu âgée de 31 ans, est la candidate du Parti libéral du Québec dans le comté d’Iberville.

Sa candidature a été annoncée une semaine après le début officiel de la campagne électorale. Le comté d’Iberville demeurait sans candidat libéral après le désistement de Martin Thibert, maire de Saint-Sébastien.

Mère et belle-mère de trois enfants, Mme Gaudreau a été attachée de presse de Geoffrey Kelley, ministre responsable des Affaires autochtones, et auparavant de David Heurtel, du temps qu’il était ministre de l’Environnement.

Après avoir été enseignante dans la région de l’Estrie d’où elle est originaire, Mme Gaudreau a décroché un baccalauréat en études politiques appliquées de l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’une formation de deuxième cycle en relations publiques de l’Université Laval.

«Faire le saut comme candidate est seulement la continuité logique à mon travail, mon implication et surtout à ma passion pour la politique», explique-t-elle.

Sa décision de se lancer en politique n’est donc pas le fruit du hasard et ne s’est pas fait sur un coup de tête, précise-t-elle. Après avoir été attachée de presse, un emploi très prenant, elle croit que de concilier la vie familiale à la fonction de députée ne devrait pas être plus difficile.

Plutôt que de se présenter dans le comté de Saint-Jean où elle habite, elle a choisi celui d’Iberville. Elle a été attirée par sa diversité, avec sa partie urbaine de travailleurs, son côté agricole et sa vocation touristique. La nuit de vendredi dernier au cours de laquelle ses pancartes électorales ont été posées, elle a pu prendre la mesure du comté avec ses 16 municipalités, raconte-t-elle.

Organisation

Mme Gaudreau se présente alors que les sondages sont peu favorables aux libéraux dans des circonscriptions francophones comme Iberville. «La seule chose sur laquelle je vais me fier, ce sont les résultats du scrutin. Je ne focalise pas sur les sondages, mais sur le jour J», répond-elle.

Pas plus que l’état de l’organisation libérale dans le comté d’Iberville ne lui fait peur. La candidate est sa propre organisatrice de campagne, mais elle a des bénévoles à ses côtés, mentionne-t-elle. Mme Gaudreau a l’expérience d’élections antérieures et a travaillé pour le Parti libéral du Canada, à la pré-campagne de Justin Trudeau. Pour l’instant, il n’y a pas de local électoral.

Depuis le début de la campagne, elle dit sillonner le comté et rencontrer beaucoup de libéraux et de gens enthousiastes à l’idée qu’une jeune femme, mère de famille, se présente comme candidate. «Ils y voient là quelqu’un qui les représente et comprend ce qu’ils vivent», ajoute-t-elle.

Mme Gaudreau entend être présente à plusieurs événements, de Saint-Alexandre en feux au Rallye des limoneux. Elle poursuit sa rencontre des maires. Elle a confirmé sa participation à la rencontre du 11 septembre du Regroupement des travailleurs autonomes du Haut-Richelieu.

Enjeux

Le parachèvement de l’autoroute 35 jusqu’à la frontière lui apparaît comme un enjeu majeur sinon le principal, celui dont tout le monde lui parle depuis le début de la campagne.

Il y a quatre ans, son chef, Philippe Couillard, l’avait promis. À cela la candidate réagit en disant qu’elle y tient fermement et assure qu’elle va travailler fort à sa réalisation dans un prochain mandat.

Comme mère de famille, elle veut aussi mettre l’accent sur tous les éléments de la plateforme libérale se rapportant à la famille. «La famille, les enfants, l’éducation, c’est ça l’avenir du Québec», dit-elle.

Elle se réjouit de l’engagement du parti de rendre les services de garde gratuits pour les enfants de 4 ans.

Pour l’instant, elle indique ne pas avoir entendu parler des services de santé depuis le début de sa campagne. Questionnée sur le projet Optilab et ses conséquences sur l’aménagement de nouveaux laboratoires à l’Hôpital du Haut-Richelieu, elle s’informera sur le dossier et donnera éventuellement son point de vue sur le sujet.

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Sylvain Lapointe
Sylvain Lapointe
5 années

Il est clair que le PLQ est maintenant disparu du Haut-Richelieu, incapable de recruter des candidatures locales.