Transport en commun: la mise en service de la carte à puce reportée en juillet

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Par Gilles Berube
Transport en commun: la mise en service de la carte à puce reportée en juillet

Ce n’est pas avant le mois de juillet que la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu mettra en service un titre de transport électronique sur son réseau d’autobus.

Le déploiement du système s’avère plus laborieux que prévu, indique Stéphane Beaudin, directeur général adjoint. En fait, le travail à accomplir a été sous-estimé. La mise en service est repoussée d’au moins six mois. «On veut s’assurer que le système fonctionne bien avant de le lancer. On ne veut surtout pas que les usagers aient une mauvaise expérience et qu’ils boudent le système par la suite», commente M. Beaudin.

Rappelons qu’il y a un an, la Ville a lancé un appel d’offres pour un système de «billettique» pour son service d’autobus urbains et interurbains. En mai, elle a décidé de reprendre l’exercice. Les soumissions dépassaient le budget prévu. L’analyse des soumissions a révélé que certains aspects du devis d’appel nécessitaient d’être plus détaillés.

Finalement, trois entreprises ont répondu au deuxième appel d’offres. Le contrat a été accordé à la firme Ubi Transports, de Montréal, pour un prix de 498 946$. Le nouveau système doit offrir une carte à puce rechargeable à partir d’un ordinateur personnel. Sur sa carte à puce, l’usager pourra aussi bien acheter un laissez-passer mensuel qu’une série de dix billets. Comme les usagers pourront acheter leur titre à partir de la maison, le nombre de points de vente devrait être réduit.

Valideurs

Par ailleurs, dans les véhicules, les «valideurs» devront avoir la capacité de lire les cartes sans contact à un rythme minimal de 30 lectures à la minute, soit une toutes les deux secondes. Sur ce point, il faut rappeler que 2000 personnes utilisent quotidiennement les circuits urbains. Sur les circuits interurbains, 5500 passages sont enregistrés tous les jours en semaines, soit environ 2750 vers Montréal et autant au retour.

En lançant l’appel d’offres, en janvier 2017, la Ville prévoyait mettre le nouveau système en fonction à l’été. Après avoir remis le processus de soumission, elle visait plutôt janvier 2018. Au final, ce sera en juillet prochain. Le retard n’entraîne pas de coûts supplémentaires, assure M. Beaudin.

Il ajoute que juillet est un bon mois pour la mise en place du système. Il s’agit d’une période d’achalandage plutôt tranquille. La Ville pourra roder le nouveau service en vue de la rentrée automnale, la période de l’année à laquelle l’achalandage est le plus élevé.

 

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