Les élus de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu ont octroyé à Construction Richelieu le contrat pour ériger une nouvelle caserne de pompiers dans le secteur Saint-Luc. Le projet qui était d’abord estimé à 10 M$ en 2021 coûtera presque deux fois plus cher que prévu, selon la soumission déposée et retenue.
Quatre entreprises de construction avaient soumissionné pour remporter l’appel d’offres lancé par la Ville un peu plus tôt cette année. Construction Richelieu s’est avéré le plus bas soumissionnaire conforme avec un projet évalué à 18 618 000$. Les trois autres candidats qui ont déposé une offre estimaient que le chantier coûterait entre 19,2 M$ et 20,1 M$.
En mars 2023, la Ville calculait qu’une nouvelle caserne de pompiers entraînerait des dépenses de 14 à 15 M$. « Cet écart est attribuable à des éléments externes propres au marché au moment de l’appel d’offres, soit le coût des matériaux, notamment l’électronique, l’inflation et la rareté de la main-d’œuvre », précise Marie-Josée Parent, conseillère stratégies numériques et relations médias à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.
« Dans un souci de saine gestion des finances publiques, poursuit-elle, nous avons fait une demande de subvention pour ce projet au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. La réponse doit être obtenue au cours des prochaines semaines. »
À la séance du 12 décembre dernier, les élus ont adopté un nouveau règlement d’emprunt pour autoriser un montant additionnel de 4 079 000$ afin de financer les travaux. Le règlement d’emprunt total pour la construction de la caserne s’élève désormais à 19 398 000$.
Certification LEED
Le contrat a été octroyé dans les délais prévus. Il faudra ensuite compter 18 mois pour la construction de l’édifice selon la certification LEED argent. L’aspect le plus connu de cette méthode de construction repose sur l’efficacité énergétique, mais il s’agit de beaucoup plus que cela. On parle aussi de carboneutralité, notamment avec le choix des matériaux utilisés.
La nouvelle caserne sera située sur le boulevard Saint-Luc, juste à côté de celle déjà présente, sur un terrain appartenant à la Ville. Elle devrait être inaugurée à la fin de 2025. Elle sera beaucoup plus imposante pour loger des équipements entreposés dans les deux autres casernes. Faute d’espace, les pompiers fonctionnent avec le strict minimum, tout en étant capables de répondre aux appels dans les délais prescrits.
Treize pompiers s’y relaieront sur quatre quarts de travail. L’édifice comprendra trois portes de garage doubles. La circulation des véhicules d’urgence a été planifiée en conséquence. Les camions entreront à la caserne par la rue Marc et sortiront par la rue Saint-Gérard.
Centre de coordination
Au deuxième étage, on retrouvera un centre permanent de coordination de mesures d’urgence. L’organisation municipale de sécurité civile (OMSC) s’y réunira lors des cas de force majeure, comme pendant le récent bris d’aqueduc qui a entraîné l’état d’urgence locale.
Que ce soit pendant la crise du verglas ou les inondations historiques, les chefs de mission établissaient leurs quartiers dans la salle des comités de l’hôtel de ville. La salle est fonctionnelle, mais sans plus. Le nouveau centre sera aménagé à la fine pointe de la technologie, avec tableaux numériques et écrans géants. Il pourra accueillir confortablement 24 personnes. Douze îlots seront aménagés pour le travail des membres de l’OMSC.
Comment peut-on justifier que les coûts aient tout simplement doublé. Mon doux seigneur la Covid-19 a le dos large è mon avis. Cela fut probablement la raison majeure du coût en disant les matériaux sont le double du prix et surtout la faute
principale manque de personnel où était les gens avant la pandémie. Alors toutes
les raisons sont bonnes pour les augmentations de coûts. Quelle fiasco est l’économie du Québec et mon grand père m’a toujours ceci l’ambition fait périr son cochon. Pensez-y bien?