Les aliments allergènes resteront interdits

Les aliments allergènes resteront interdits
Les parents qui espéraient glisser des aliments allergènes

Les noix, les arachides et autres allergènes resteront bannis dans les écoles de la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR). La direction n’a pas l’intention d’imiter celle de Montréal. 

À la Commission scolaire des Hautes-Rivières, les dirigeants n’ont pas l’intention de suivre ses traces. «Il n’y a rien qui a été soulevé en ce sens, annonce Mario Champagne, secrétaire général à la CSDHR. Chaque école gère les allergènes selon sa situation.»

C’est à la direction d’un établissement scolaire d’établir sa politique. La plupart des dirigeants l’indiquent dans leur «Code de vie». C’est le cas notamment à Bruno-Choquette qui demande la collaboration des parents pour ne «pas inclure d’aliments contenant des arachides ou des noix dans les collations et repas».

D’autres administrations font de la microgestion par groupe. À l’école des Savanes, par exemple, on indique que des «précisions sont apportées dans les classes si des enfants allergiques sont présents.» Partout, on interdit aux élèves d’échanger de la nourriture entre eux.

Responsabilisation

La CSDHR mise également sur la sensibilisation et l’éducation pour prévenir les accidents. «On responsabilise les enfants, indique Mario Champagne. On ne veut pas créer de faux sentiment de sécurité.»

Selon ce dernier, le sujet des allergènes en milieu scolaire n’est pas un dossier qui fait l’objet de plaintes. «Cela fait très longtemps qu’un parent s’est manifesté à cet égard. Je pense que les gens sont habitués», conclut-il.

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