Cody Bellinger sera de retour dans l’uniforme des Cubs de Chicago après qu’il eut accepté les clauses d’un contrat de trois ans d’une valeur globale de 80 M$ US, selon ce qu’a appris l’Associated Press d’une source au fait de l’entente.
Le puissant cogneur peut mettre fin au contrat après chacune des deux premières saisons selon cette même source, qui s’est confiée sous le sceau de l’anonymat, dimanche, parce que Bellinger doit d’abord se soumettre à des examens médicaux.
S’il franchit cette étape, Bellinger touchera 30 M$ cette saison, 30 M$ également en 2025 s’il demeure avec les Cubs, et 20M$ en 2026 s’il accepte de prolonger sa carrière avec la formation de l’État de l’Illinois.
Bellinger était l’un des cinq joueurs autonomes de renom représentés par l’agent Scott Boras qui n’avaient pas paraphé de nouvelles ententes au moment où se sont amorcés les camps d’entraînement des équipes du baseball majeur.
Le joueur de troisième but Matt Chapman, qui a passé les deux dernières saisons avec les Blue Jays de Toronto, les lanceurs Blake Snell et Jordan Montgomery ainsi que le frappeur désigné J.D. Martinez demeurent disponibles.
De retour en santé après des années marquées par les blessures, Bellinger a retrouvé la forme qui a fait de lui l’une des plus grandes vedettes du baseball majeur au début de sa carrière avec les Dodgers de Los Angeles. En 130 parties en 2023, il a affiché une moyenne au bâton de ,307, la meilleure de sa carrière, avec 26 circuits, 97 points produits et 20 buts volés.
Âgé de 28 ans, Bellinger a aidé les Cubs à se hisser parmi les formations aspirantes aux éliminatoires avant que l’équipe ne connaisse une baisse de régime en septembre.
Durant une séquence de 45 matchs, entre le 1er août et le 19 septembre, Bellinger a fait marquer 48 points.
«Il fait partie de cette équipe. Il est l’un de nous. Il manquait un petit quelque chose ici, c’est sûr, avant qu’il ne revienne», a déclaré le lanceur Kyle Hendricks à des journalistes au complexe d’entraînement de l’équipe, en Arizona.
«Juste le voir ici, recevoir une étreinte, le voir sourire. Je sais qu’il sera de retour pour reprendre le boulot bientôt. Mais oui, de voir son corps, son visage ici, c’était fantastique.»
Bellinger a également aidé les Cubs grâce à sa polyvalence en défense. En 2019, il a remporté un Gant d’Or pour son rendement au champ centre, et il excelle également au premier coussin. Il est à prévoir qu’il entamera la saison au champ centre, ce qui donnera à Pete Crow-Armstrong, un espoir des Cubs, plus de temps pour se développer.
«L’impact que (Bellinger) a eu sur notre groupe l’année dernière sur le plan de la personnalité, sur le plan de la polyvalence, et, bien sûr, sa capacité à produire à un haut niveau ont lancé notre équipe et nous a placés dans une position pour connaître certains succès l’année dernière», a souligné Dansby Swanson depuis l’Arizona.
Choix de quatrième ronde des Dodgers en 2013, Bellinger a amorcé sa carrière dans les Ligues majeures en 2017. Avec les Dodgers, il a claqué 39 circuits et mérité le titre de recrue de l’année dans la Ligue nationale.
En 2019, il a été nommé le joueur le plus utile à son équipe dans la Ligue nationale grâce à une moyenne au bâton de ,305, 47 circuits et 115 points produits en 156 parties.
Les Dodgers ont gagné la Série mondiale en 2020 et Bellinger a été au coeur des succès de l’équipe, dont le dernier triomphe lors de la classique automnale remontait à 1988. En 18 matchs éliminatoires en 2020, Bellinger a cogné quatre circuits et produit 13 points.
Après sa brillante campagne en 2019, Bellinger a commencé à être ennuyé par les blessures. En novembre 2020, il a été opéré à l’épaule droite et lors de la saison suivante, il a dû se contenter d’une moyenne de ,165, la pire de sa carrière, en 95 rencontres.
Les Dodgers ont mis fin à leur association avec Bellinger en novembre 2022 après qu’il eut été limité à une moyenne de ,210, avec 19 circuits et 150 retraits sur des prises en 144 matchs avec la formation californienne.
