Scott Rolen et Fred McGriff seront intronisés au Temple de la renommée du baseball

Mark Frank, The Associated Press
Scott Rolen et Fred McGriff seront intronisés au Temple de la renommée du baseball

COOPERSTOWN, N.Y. — Scott Rolen est un homme de baseball de la vieille école, mais il se montre reconnaissant de l’existence des statistiques avancées du baseball d’aujourd’hui. Elles ont peut-être contribué à son élection au Temple de la renommée.

Rolen, élu à sa sixième tentative, et Fred McGriff, choisi unanimement par les membres du Comité de l’ère contemporaine, deviendront des immortels du baseball, dimanche, alors qu’ils feront leur entrée à Cooperstown.

«J’en ai appris beaucoup plus sur le processus au cours des deux dernières années. Je ne passe pas mon temps à étudier les données métriques et les chiffres, les statistiques avancées et choses du genre, mais il appert qu’elles m’ont aidé, et donc, je les adore!», a blagué Rolen, samedi.

Sept fois nommé au sein des équipes d’étoiles et vainqueur de huit Gants d’or, Rolen a vu son nom inscrit sur 297 des 389 bulletins de vote de l’Association des chroniqueurs de baseball d’Amérique — ou 76,3 pour cent.

À sa première année d’admissibilité, Rolen n’avait récolté que 10,2 pour cent des votes. Aucun joueur éventuellement élu à Cooperstown n’a obtenu un plus faible soutien à sa première année d’admissibilité.

La proportion de votes qu’il a reçus a continuellement augmenté, et c’est à partir de l’année dernière que Rolen a eu le sentiment qu’il avait une très bonne chance d’être intronisé. En même temps, il a commencé à ressentir un certain stress.

«Pendant les cinq premières années, il n’y avait pas beaucoup de pression», a relaté Rolen.

«La première année, nous voulions obtenir un certain chiffre (pour garder son nom sur le bulletin de vote). La dernière année, oui, je savais qu’il y avait une chance. Ç’a m’a rattrapé quand j’ai pensé que ça deviendrait réalité. La poitrine se serre un peu et ensuite vous apprenez la nouvelle.»

Rolen a affiché une moyenne au bâton globale de ,281 avec 316 circuits et 1287 points produits avec les Phillies de Philadelphie (1996-2002), les Cardinals de St. Louis (2002-2007), les Blue Jays de Toronto (2008-2009) et les Reds de Cincinnati (2009-2012).

Il a été un choix unanime à titre de Recrue de l’année dans la Ligue nationale en 1997 et il a présenté une moyenne de ,314 en 2006, lorsque les Cardinals ont gagné la Série mondiale.

McGriff, un longiligne joueur de premier but surnommé «Crime Dog», a présenté une moyenne générale de ,284 avec 493 circuits et 1550 points produits en 19 saisons, avec six équipes du baseball majeur dont les Blue Jays, équipe avec laquelle il a joué ses cinq premières campagnes, entre 1986 et 1990.

Cinq fois choisi au sein des équipes d’étoiles, il a aidé les Braves d’Atlanta à gagner la Série mondiale en 1995.

Au moment où il a pris sa retraite, ses 493 circuits lui permettaient d’occuper, ex aequo, le 10e rang dans l’histoire du baseball majeur parmi les frappeurs gauchers.

Toutefois, McGriff s’est demandé jusqu’à quel point ses statistiques auraient été différentes s’il avait joué toute sa carrière avec les Yankees de New York, l’organisation qui l’a repêché.

«Cette petite clôture, rapprochée, au champ droit? Ç’aurait été une belle chose pour moi», a noté McGriff. Et le stade qu’ils ont maintenant? C’est une vraie boîte de carton qu’ils ont maintenant. Cet endroit est incroyable.»

Toutefois, McGriff n’a aucun regret, surtout lorsqu’il songe à ses années avec Atlanta.

«Mon passage avec les Braves a été fantastique. À l’époque, il n’y avait pas les Rays de Tampa Bay, les Marlins de la Floride», a rappelé McGriff.

«Atlanta était ce qu’il avait de plus près de mon domicile (en Floride). Que mes parents aient plus souvent la chance de me voir jouer a été une très bonne chose pour moi.»

«Et bien sûr, gagner.»

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