TOMASZÓW MAZOWIECKI, Pologne — Laurent Dubreuil, de Lévis, a récolté une deuxième médaille d’argent cette saison à la Coupe du monde de patinage de vitesse longue piste, samedi.
Le Canada a aussi mérité l’argent à la poursuite féminine grâce à Valérie Maltais, Béatrice Lamarche et Ivanie Blondin.
Dubreuil a inscrit un temps de 34,70 au 500 m, terminant à sept centièmes de seconde du vainqueur Tingyu Gao, de la Chine.
Wataru Morishige du Japon a fini troisième, avec un chrono de 34,82.
«C’était une très bonne course, a commenté Dubreuil. En commençant par le départ, 9.58, c’est un excellent départ, mon meilleur départ de la saison. à tout moment, lorsque je fais 9.50 au niveau de la mer c’est très bien. Tout de suite, ça me met dans la course pour faire une médaille.
«Gao, c’est certain qu’avec un 9.43, il est déjà 0,15 secondes en avance, ce n’est pas facile à rattraper. Tous les autres gars sont dans le même intervalle de temps que moi. Ça me donne de bonnes chances d’être compétitif avec un bon tour.
«Une deuxième médaille cet automne me rapproche de la troisième place au classement général, a ajouté Dubreuil. Je suis satisfait de cette performance.»
Dubreuil avait aussi obtenu l’argent à Pékin, le mois dernier.
En Olympiade, Dubreuil a accédé à la deuxième marche du podium sur 1000 m l’an dernier, à Pékin.
En 2021, il a été couronné sur 500 m lors des championnats du monde de distances individuelles.
Maltais (La Baie), Lamarche (Québec) et Blondin (Ottawa) ont filé vers l’argent en poursuite par équipes chez les femmes.
Elle ont signé un temps de 3:03,24 (+2,89), ce qui a permis à Lamarche d’obtenir la première médaille de la Coupe du monde de sa carrière.
«Je suis vraiment très contente, a dit Lamarche, qui est âgée de 25 ans. C’était ma première poursuite avec les filles. On avait quand même des attentes, mais en même temps, il peut arriver n’importe quoi.
«Je pense qu’on a vraiment bien exécuté le début. Les filles voulaient partir un peu plus vite qu’au Japon. Nous sommes quand même parties vite, ça allait super bien. à un moment, j’ai eu un petit accrochage avec moi-même avec deux tours à faire.
«Nous avons perdu beaucoup de vitesse et je suis presque tombée. Par chance, j’avais Ivanie qui m’a retenue en arrière et Valérie qui, à la fin de la course, me tirait presque au lieu que je la pousse.
«Nous sommes toutes fières. Ça me met en confiance, c’était une belle expérience, a t-elle continué. Les filles m’ont soutenue tout au long. C’était super positif et j’ai hâte à la prochaine fois.»
Le Japon a décroché l’or (3:00,35) et la Pologne le bronze (3:05,88).
Les partenaires de course des Canadiennes, les Néerlandaises, ont été disqualifiées parce qu’une des patineuses ne portait pas ses transpondeurs pour le chronométrage.
