DÉTROIT — Jordan Love a donné le ton à la rencontre avec une passe de 53 verges à Christian Watson dès le premier jeu en attaque et il a conclu la rencontre avec un sommet personnel de trois passes de touché, jeudi, pour permettre aux Packers de Green Bay de surprendre les meneurs de la section Nord de l’Association nationale, les Lions de Detroit, par la marque de 29-22.
«C’est quelque chose sur laquelle nous avons travaillé cette semaine et que nous croyions qui allait fonctionner, a déclaré Love, qui a dû rassurer l’entraîneur-chef Matt LaFleur de s’en tenir à ce plan lorsqu’il avait des doutes le matin avant la rencontre. Nous avions confiance.»
Les Packers (5-6) n’ont jamais été inquiétés au cours de cette rencontre, profitant des trois échappés du quart des Lions Jared Goff — dont un pour le touché au premier quart — et de la voracité de Dan Campbell en situation de quatrième essai.
Les Lions (8-3) ont tenté de convertir un quatrième essai à cinq reprises, mais n’y sont parvenus qu’une seule fois; sur leur dernière séquence à l’attaque du match, qui a culminé avec un majeur. Parmi leurs échecs en situation de quatrième essai se trouve la décision d’effectuer une feinte de botté de dégagement de leur ligne de 23 au troisième quart, alors qu’ils tiraient de l’arrière par neuf points.
«C’était évidemment un jeu crucial dans le match, a indiqué LaFleury. Ça s’est traduit par un touché.»
Trois jeux plus tard, Love a décoché une passe de touché de 16 verges vers Watson qui a creusé l’écart à 29-14 en faveur des Packers.
Goff a cependant rétréci l’écart à sept points avec une passe de touché de 12 verges vers Josh Reynolds, suivie d’une transformation de deux points à Sam LaPorta avec 41 secondes à écouler au cadran. Les Lions n’ont toutefois pu compléter la remontée, quatre jours après avoir effacé un déficit de 12 points dans les dernières minutes pour surprendre les Bears de Chicago.
Les Lions ont ensuite écopé d’une pénalité pour formation illégale alors qu’ils tentaient un botté court, mettant la touche finale à un après-midi qui avait commencé bien mal pour eux. Et ça ne s’est guère amélioré par la suite, alors qu’ils se transformaient lentement en dindons de la farce.
«Je n’avais pas mes joueurs prêts à y aller, c’est aussi simple que ça», a dit l’entraîneur-chef des Lions, Dan Campbell.
