Essais olympiques déplacés à Toronto: donner aux athlètes les meilleures conditions

La Presse Canadienne
Essais olympiques déplacés à Toronto: donner aux athlètes les meilleures conditions

Donner aux athlètes les meilleures conditions de performance a justifié le déplacement des essais olympiques de natation de Montréal à Toronto, ont réitéré mardi les dirigeants de ce sport.

Les essais auront lieu au Centre sportif panaméricain (TPASC).

L’annonce a été faite lundi, un peu plus de deux semaines après un incendie sur le site du Parc olympique.

«Les standards olympiques et paralympiques ne sont pas faciles à atteindre, a dit en vidéoconférence Suzanne Paulins, directrice générale par intérim de Natation Canada.

«Un centième de seconde peut faire la différence. Nous devions nous assurer de fournir aux athlètes le meilleur environnement pour qu’ils puissent atteindre leur rêve de faire partie de l’équipe canadienne.»

Environ 800 nageurs sont attendus lors des essais, qui auront lieu comme prévu du 13 au 19 mai.

Les essais en vue des Jeux olympiques de Paris devaient se tenir à la piscine olympique de Montréal.

Le Parc olympique a toutefois annoncé la semaine dernière la fermeture de l’Institut national du sport du Québec et du centre sportif, pour une période de quatre à six mois.

Il faut rétablir la qualité de l’air et nettoyer les lieux à cause d’un incendie survenu dans la nuit du 20 au 21 mars, près de la tour du Stade.

«Évidemment, on est un peu déçus du fait que ce ne sera pas au Stade ni à Montréal, mais on soutient à 100 % la décision de déplacer l’événement à Toronto, a dit Francis Ménard, directeur général de la Fédération de natation du Québec. D’un point de vue de la performance des athlètes, c’est la décision qui faisait le plus de sens.

«Je veux remercier Suzanne et son équipe de nous garder comme comité organisateur. Au-delà de l’aspect (sportif), c’était aussi une question de gagner en expérience et de former une équipe prête à accueillir des événements d’envergure. On est vraiment reconnaissants de pouvoir continuer ce processus-là.»

Le Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal, a été considéré, tout comme la piscine de l’Université Laval à Québec. 

«Les standard sont deux bassins de 50 mètres de 10 couloirs – idéalement, a dit Ménard. On n’a pas ça à Montréal. 

«Le Stade ne répond à ces critères mais tout le monde était prêt à faire une concession à ce niveau-là vu la logistique, le métro, la facilité de se déplacer.

«À Claude-Robillard, il y a un bassin de 50 m et un bassin de 25 m pour l’échauffement. Il y avait une opportunité avec le Cégep du Vieux-Montréal – ç’aurait pu fonctionner, mais ça n’aurait pas été le bon contexte pour que les athlètes puissent performer à leur mieux. 

«C’est pourquoi on soutient à 100 % le fait de déplacer les essais à Toronto.»

Le TPASC, où ont eu lieu de nombreux évènements nationaux et internationaux, a finalement été retenu.

Le Canada pourra envoyer un maximum de 52 nageurs à Paris. 

Les athlètes du top 2 de leurs finales et qui respectent les temps de qualification olympique pourront représenter l’unifolié à Paris.

Pour les Jeux paralympiques, le Canada pourra choisir jusqu’à 22 représentants.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires