VANCOUVER — Les avocats de l’homme reconnu coupable du meurtre d’une jeune fille de 13 ans dans un parc de la Colombie-Britannique affirment que c’est le père de la victime qui aurait apporté une arme de poing dans une salle d’audience de Vancouver, le dernier jour du procès la semaine dernière.
L’avocat d’Ibrahim Ali, Ben Lynskey, a décrit l’incident lors d’une audience de la Cour suprême de Colombie-Britannique et son coavocat, Kevin McCullough, a indiqué dans une déclaration sous serment que la police de Victoria lui avait dit que l’homme avait apporté l’arme de poing Glock chargée avec «l’intention de tuer» vendredi.
Un courriel de la police de Vancouver adressé aux avocats d’Ali indique qu’un «engagement de non-contact» s’applique au père de la jeune fille avec eux à compter de lundi, et que l’homme «ne doit pas entrer» à proximité de la Cour suprême de Vancouver.
Le courriel partagé avec La Presse Canadienne par les avocats et décrit au tribunal indique que si le père ne respecte pas son engagement, ils doivent appeler le 911 immédiatement.
M. Lynskey a affirmé à l’audience que le père s’était connecté pour participer à la procédure, malgré l’interdiction de contact, et qu’il n’était pas normal que l’homme ait un rôle à jouer dans cette affaire.
Il a dit au juge Lance Bernard qu’il comprenait que le père avait été arrêté, mais il ne savait pas si une accusation avait été portée.
Toutefois, le juge a déclaré que rien n’empêchait le père d’assister virtuellement à l’audience.
