MONTRÉAL — Le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault, qui participe à la COP28 à Dubaï, a annoncé une contribution de 16 millions $ aux coûts de démarrage d’un fonds mondial destiné à financer les pertes et dommages liés à la crise climatique dans les pays les plus vulnérables.
Dès le premier jour de la COP28 à Dubaï jeudi, la mise en œuvre de ce fonds avait été adoptée.
Le Canada est l’un des premiers contributeurs au fonds. Les Émirats arabes unis, qui accueillent la COP, se sont engagés à verser 100 millions de dollars américains (M$US) au fonds, l’Allemagne a également promis de s’engager à hauteur de 100 M$US.
«Nous devons unir nos efforts pour lancer rapidement ce fonds important, car il s’agit là d’une occasion de renforcer la solidarité mondiale à l’égard de ceux qui sont confrontés aux pires répercussions des changements climatiques. Nous ne devons pas laisser les pays en développement vulnérables au climat affronter seuls ces conséquences. La création de ce fonds est historique, et le Canada est honoré d’être parmi les premiers donateurs de ce fonds à la COP28», a indiqué le ministre Guilbeault.
«Bien entendu, il est important que le Canada soit l’un des premiers pays à fournir des fonds», a déclaré Pratishtha Singh, analyste principal de la politique internationale du Réseau action climat Canada.
«Mais le montant est dérisoire par rapport aux besoins. Le Canada devra augmenter considérablement sa contribution pour être pris au sérieux en tant que partenaire des pays qui sont actuellement confrontés à des impacts climatiques brutaux.»
Les pays en développement cherchent depuis longtemps à résoudre le problème du financement insuffisant pour répondre aux catastrophes climatiques causées par le changement climatique, qui les frappent particulièrement et pour lesquelles ils n’ont que peu de responsabilités.