Temps d’enseignement des matières: la CSDHR apporte des précisions

Par Louise Bedard
Temps d’enseignement des matières: la CSDHR apporte des précisions

La Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR) a publié un communiqué pour fournir des précisions concernant sa décision de modifier l’horaire cycle au primaire à la prochaine rentrée scolaire.

La répartition du temps d’enseignement des matières est un choix qui appartient aux écoles, répète la Commission scolaire. Le régime pédagogique prévoit un total de 25 heures d’enseignement par semaine à répartir entre les différentes matières prévues au programme du primaire. 

Conseil d’établissement 

Dans le cadre d’un processus de consultation prévu par la Loi sur l’Instruction publique, indique-t-elle, le conseil d’établissement de chaque école approuve le temps alloué pour chacune des matières en fonction de ses priorités et de ses choix.

Au primaire, le contrat de travail prévoit que le temps d’enseignement est en moyenne de 1230 minutes par semaine pour chaque enseignant. Présentement, à la Commission scolaire des Hautes-Rivières, le temps d’enseignement des enseignants titulaires (ceux qui sont responsables d’enseigner les matières de base, entre autres le français et les mathématiques) est de 1208 minutes au lieu de 1230. En conséquence, 22 minutes supplémentaires sont assurées par des spécialistes (anglais, éducation physique et arts).

Cet écart entraîne des coûts additionnels récurrents de près d’un million de dollars en raison de la nécessité d’embaucher des enseignants supplémentaires, signale la Commission scolaire.

Choix

La Commission scolaire indique qu’elle doit revoir ses choix afin de respecter l’enveloppe budgétaire reçue pour l’organisation des services d’enseignement. Elle ajoute qu’elle se doit de rétablir le temps d’enseignement dispensé par les enseignants titulaires et les enseignants spécialistes à ce qui est prévu à la convention collective en vigueur.

Andrée Bouchard, présidente de la Commission scolaire, précise: «L’objectif de la Commission scolaire n’a jamais été de faire des économies en procédant à ces changements, mais plutôt de respecter les allocations reçues du ministère de l’Éducation.»

La Commission scolaire fait valoir que la décision de passer d’un horaire cycle de 6 jours (6 périodes de 50 minutes par jour) à un horaire cycle de 10 jours (5 périodes de 60 minutes par jour) lui permettra d’assurer une répartition équitable du temps d’enseignement entre tous les enseignants.

Surplus

«Nous avons l’obligation d’être en équilibre budgétaire. Ce n’est absolument pas un choix pour notre organisation, c’est la loi. L’idée que la Commission scolaire a un compte de banque où s’accumulent des millions de dollars qui dorment et qu’elle pourrait investir dans les services est un mythe », poursuit Andrée Bouchard.

Elle ajoute qu’il n’y a pas d’argent qui dort. La Commission scolaire signale que plus de 75 % du surplus accumulé est théorique puisqu’il est composé de la valeur des terrains, des bâtisses et des avantages sociaux des 2 500 employés. La Commission scolaire ne peut en aucun cas toucher à cette somme.

Quant à la tranche de 25 %, la Commission scolaire n’y a pas accès. Seul le ministère de l’Éducation peut autoriser que la CSDHR y effectue une ponction annuellement, conclut-on.

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