En 2050, si rien ne change, avertit l’AREQ du Haut-Richelieu, les océans contiendront plus de plastique que de poissons. Avec un peu de volonté, soutient l’association, il est possible de freiner cette tendance. Ça commence maintenant par une journée sans sacs de plastique et une conférence sur le sujet au restaurant Les Glaces, le mercredi 9 novembre.
Face à ce problème environnemental de taille, l’Association des retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec s’est prononcée cette année pour l’abolition des sacs de plastique à usage unique dans les commerces de l’ensemble du Québec. «La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu devrait se positionner, croit Jacques Meunier, de l’AREQ du Haut-Richelieu. La Ville de Montréal compte les interdire en janvier 2018, et toute la Communauté métropolitaine de Montréal en avril de la même année.»
Automatisme
La journée sans sacs de plastique du 9 novembre veut inciter la population à troquer les sacs à usage unique par des sacs réutilisables, qu’ils soient en plastique ou en tissu. «On a tous des sacs réutilisables dans notre auto. Il faut que ça devienne un automatisme», insiste Richard Gouin, lui aussi membre de l’AREQ du Haut-Richelieu.
Ce jeune retraité de l’enseignement fera le tour de la question lors d’une conférence au restaurant Les Glaces, à compter de 9h30. Un résumé du problème à l’échelle planétaire et plusieurs pistes de solutions seront abordés dans son exposé d’environ une heure.
«On a encore beaucoup d’éducation à faire, mais on a confiance de pouvoir influencer les gens. Déjà, dans plusieurs commerces, on nous demande si on veut un sac avant de nous en offrir un. Il faut procéder à des changements si nous voulons une planète plus propre», conclut M. Gouin.
