Ce n’est pas avant l’été que le ministère des Transports procédera à la réparation des longerons du tablier levant du pont Gouin, qui enjambe la rivière, au centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Même s’il doit être remplacé d’ici quelques années, le «vieux pont» a besoin de soins palliatifs. Cet automne, le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports a lancé un appel d’offres pour la réparation des longerons du tablier levant de l’actuel pont Gouin. Les longerons sont les poutres longitudinales qui soutiennent le tablier. À la clôture de la période de soumissions, l’offre la plus basse était de 163 385$. Elle a été déposée par la compagnie Gelco Construction, de Val-Morin.
Le ministère a jugé ce prix trop élevé, aussi le contrat n’a jamais été octroyé. Plus tôt cet hiver, la Direction régionale de l’ouest de la Montérégie a fait savoir qu’elle était à la recherche d’une alternative moins coûteuse. Le projet de départ était de renforcer les poutres. Elles seront plutôt réparées sur place.
La méthode retenue consiste à réparer les débuts de fissurations apparaissant sur les longerons pour éviter qu’elles s’étendent, explique Josée Séguin, conseillère en communication à la Direction régionale du ministère. L’opération se fera en deux étapes, précise Mme Séguin.
Ce printemps, on procédera à la détection des fissures par magnétoscopie. Autrement dit, les poutres subiront en quelque sorte une radiographie. Par la suite, les fissures qui ont été détectées seront réparées à la soudure.
Idéalement, le soudage doit se faire à une température supérieure à 21°C. Cette deuxième étape sera réalisée à l’été. Mme Séguin prévient que ces interventions nécessiteront la fermeture du pont. Cependant, elles seront réalisées de nuit. Les automobilistes seront prévenus au moment de la tenue des travaux.