Partir à l’aventure: Vingt kilomètres dans les champs d’ananas

Moins de trois jours. C’est le temps qu’il nous reste pour explorer la Polynésie française. Jeff et moi avions décidé de passer nos dernières journées à la plage, mais vous devez commencer à nous connaître, c’était trop tranquille pour nous.

À la suggestion d’un nouvel ami croisé dans le Airbnb où nous logions, nous avons décidé de partir à la conquête des sommets de Moorea. À 9 heures, nous avions nous espadrilles dans les pieds, une crêpe dans l’estomac et un semblant de carte entre les mains.
Il y a, à Moorea, de nombreux sentiers qui nous permettent de pénétrer profondément dans les montagnes. La végétation est plutôt dense (pas autant qu’au Québec) et très luxuriante. Il y a de magnifiques arbres, des bambous vertigineux et énormément d’ananas.

Attention, piquant!
Nous ne savions pas quel chemin suivre. La carte qu’on nous avait donnée portait à confusion. Entre les sentiers pour VTT, les vélos de montagne et les sentiers pédestres, un même système de couleur était utilisé. Bref, nous nous sommes légèrement égarés.
Ou plutôt, on a fait plus de découvertes qu’anticipées. Après près d’une heure à marcher en «devinant» où nous allions, nous guidant principalement par le sommet des montagnes, nous avons atterri en plein milieu d’un immense champ d’ananas. Que c’était beau!
C’est drôle, parce que je ne m’étais jamais arrêtée à réfléchir comment poussent les ananas. J’ai pu observer toutes les étapes en raison des nombreux plants qui n’étaient pas tous au même stade de développement. J’ai même eu la brillante idée d’aller prendre des photos au milieu du champ. Ouch!

Au sommet de la montagne
Nous avons continué notre chemin et atteint le belvédère où nous étions allés avec notre ami Don quelques jours auparavant. De là, nous avons continué notre ascension. Impossible toutefois d’aller vers les plus hauts sommets qui ne sont pas accessibles aux randonneurs.
Nous avons finalement croisé une forêt de bambou avant de poursuivre notre chemin et de nous river le nez à la fin du sentier. Il y avait là, en guise de cadeau pour nos efforts, une vue incroyable sur les célèbres baies de Moorea et son merveilleux lagon.
Sur le chemin du retour, nous avons dû composer avec quelques gouttes de pluie. Lorsque nous sommes arrivés à la maison, nos pieds avaient marché un peu plus de 20 km. Une belle journée!

Aurevoir Polynésie française
Le lendemain, nous avons pris la direction de l’aéroport. Du petit aéroport luxueux de Papeete. Nous avons passé trois mois en Polynésie française et il est maintenant temps de dire au revoir à ce pays qui nous a charmés. Nous n’y retournerons très probablement jamais.
Quitter la Polynésie signifie également que ce grand voyage, cette aventure d’une vie, est pratiquement terminée. Il ne nous reste qu’un arrêt à faire: Hawaii. Le vol direct que nous prendrons pour nous y rendre est d’une durée de 6 heures.
Et vous savez quoi? Je suis plutôt contente d’avoir la chance de prendre un moyen de transport rapide. Nous avons songé à prendre un autre voilier, mais il nous aurait fallu deux semaines supplémentaires et malheureusement, je dois rentrer au Québec.

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