Partir à l’aventure: Moorea, mon petit paradis sur terre

Dans deux semaines, je prendrai l’avion en direction d’Hawaï. D’ici là, Jeff et moi avons une dernière destination à voir en Polynésie française, l’île de Moorea. Mon paradis sur terre.

Pour s’y rendre, nous avons pris un traversier. En moins de 45 minutes, nous étions rendus de l’autre côté. Quel contraste de rapidité avec la voile! Notre ami Don, qui est un maniaque de la technologie, s’est amusé à mesurer notre vitesse de pointe: 40 nœuds!
L’île de Moorea a beau être située à proximité de la capitale du pays, l’énergie qui s’en dégage est très différente. Nous l’avons constaté à la minute où nous avons posé les pieds sur la terre ferme. Nous avons commencé par découvrir les joies du transport en commun.
Les taxis demandent des prix astronomiques pour vous amener une dizaine de kilomètres plus loin. Ils ne sont pas dupes. L’île est reconnue pour ses hôtels de luxe – les chambres sur pilotis ça vous dit quelque chose? –  alors ils peuvent en profiter. Nous avons opté pour l’autobus.
Mais encore là, l’autobus est un service plutôt aléatoire. Si vous avez de la chance, l’autobus passera devant votre hôtel deux fois par jour. Bref, il nous a fallu attendre près d’une heure. Mais bon, nous ne sommes pas pressés!

Vue à faire rêver
J’étais assise dans l’autobus lorsque je l’ai aperçue pour la première fois, cette vue de carte postale, cette image que l’on voit sur les brochures de voyage, cette eau d’un bleu si clair qu’elle vous donne envie de vous arrêter pour la contempler. Une image digne de Bora Bora.

D’ailleurs, plusieurs Polynésiens nous l’ont dit. Avec les années, Bora Bora est devenue une trappe à touristes. L’île est merveilleuse, mais vous n’y retrouvez plus la véritable saveur de la Polynésie française. Le décor a été transformé par les trop nombreux hôtels. À Moorea, vous avez le meilleur des deux mondes.
Avec Jeff, nous avons décidé de faire un tour à la plage Temea. Sable blanc, lagon, des poissons-anges qui se promènent à vos côtés, quelques petits requins au large… C’est à cet endroit que j’ai réellement eu l’impression de vivre mon rêve. Il n’y a pas de plus bel endroit.

Un rat à l’hôtel!
Nous avons passé notre première nuit dans un petit hôtel au bord de l’eau. Nous dormions dans un dortoir. Quelle ne fut pas notre surprise, au matin, d’apprendre que notre voisin de lit avait reçu la visite d’un rat aux petites heures. Il s’est réveillé avec la bestiole sur son estomac!
Bref, nous avons décidé de nous trouver un autre endroit pour dormir le lendemain. Nous avons loué un petit chalet. Quel confort! Truc de voyage: vous pouvez trouver des chambres sur pilotis à petit prix si vous regardez sur Airbnb. Nul besoin de payer 1000$ par nuit pour ce privilège.

Vue panoramique
Comme première activité, nous sommes partis à la conquête de l’un des plus hauts sommets de l’île. Nous étions très enthousiastes, prêts à escalader des roches, à marcher pendant des heures… Mais une personne nous a gentiment offert d’embarquer avec elle dans sa voiture jusqu’au sommet. Pourquoi refuser?
Il semble d’ailleurs que ce soit le moyen de prédilection pour se déplacer sur l’île. Faire du pouce! Les gens sont très gentils, ouverts d’esprit. Ils vous racontent pleins d’histoire sur l’île, vous décrivent les endroits à voir absolument. Ce sont de vrais agents de voyages!

La semaine prochaine, on visite des champs d’ananas et je nage avec des raies, mes nouveaux meilleurs amis!

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