Les chocolatiers mettent les bouchées doubles

Pâques approche à grands pas. Qu’elles soit noires, au lait ou blanches, les pièces chocolatées ont la cote, particulièrement celles réalisées par les artisans de la région. 

«Pâques, c’est notre plus gros temps de l’année. C’est la fête du chocolat», rappelle Pascal Daoust, propriétaire de la boutique Treize Chocolats aux Halles St-Jean.

Ses clients, qui peuvent admirer son art à partir d’une fenêtre donnant sur son atelier, le voient créer les traditionnelles figurines depuis le mois de février.

La production a débuté encore plus tôt chez Foucade Chocolats sur le boulevard Saint-Luc. «Nous avons commencé avant même la Saint-Valentin, affirme Camille Brien. Nous devrions terminer cette semaine. C’est beaucoup de travail.»

Les journées commencent tôt et se finissent tard pour les artisans. Au moins, la fête pascale est célébrée à la mi-avril, ce qui leur a permis de souffler entre la création des cœurs de la Saint-Valentin et celle des figurines de Pâques.

«Nous avons eu un petit lousse, mais on doit s’y prendre d’avance si on veut offrir beaucoup de choix à la clientèle», souligne Charles Grant, de Grant Chocolatier à Iberville.

Art

Même si le processus de confection diffère d’une entreprise à l’autre, le travail effectué dans les boutiques de Saint-Jean-sur-Richelieu demeure artisanal. Tout est fait à la main.

L’imagination et la création sont importantes pour les chocolatiers, qui tentent d’ajouter leur touche personnelle à leurs réalisations. Cela devient en quelque sorte leur signature.

«On a des idées à l’année. Je les note sur un tableau et je fais des essais dès que c’est possible, même en juin. On aime les défis. Cela nous permet de créer des choses différentes», explique Camille Brien.

Chez Foucade Chocolats, la couleur donne vie à leurs figurines. On associe également la boutique à ses montages en trois dimensions où chaque morceau est collé à la main.

Du côté de Charles Grant, on mise sur les contrastes, mais aussi sur l’engouement des enfants pour ce qui ne se découvre pas au premier coup d’œil. «C’est nouveau, indique Charles Grant. Nous avons des œufs-surprises. Il y a un petit jouet à l’intérieur.»

Chez Treize chocolats, les animaux de la ferme sont toujours une inspiration. «Les classiques restent populaires. J’aime m’amuser avec ça, notamment en leur ajoutant de la couleur. Juste des taches, cela peut changer le coup d’œil», souligne Pascal Daoust.

Les clients qui veulent avoir du choix ont intérêt à magasiner dès maintenant. La fin de semaine de Pâques est la plus achalandée dans les chocolateries, mais les pièces les plus convoitées ont souvent déjà trouvé preneur. 

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