Le fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, a exploré plusieurs métiers avant de trouver chaussure à son pied. Et c’est cette quête d’identité qui l’a mené vers le monde du spectacle. C’est ce qu’il est venu raconter devant plus d’une centaine de personnes lors du souper-bénéfice de la cellule de mentorat du Haut-Richelieu qui se tenait au Club de golf Pinegrove, le 13 octobre dernier.
Avec humour, M. Rozon a parlé de son parcours personnel et professionnel hors de l’ordinaire pour démontrer aux convives que même des chemins sinueux et peu communs mènent à l’entrepreneuriat. «Ma quête de destinée a été au centre de ma jeunesse, résume-t-il. C’est ce qui m’a emmené vers Juste pour rire.»
M. Rozon s’est retrouvé au travail assez jeune. Dès l’âge de 13 ans, il devient le fossoyeur de son village natal, Saint-André-d’Argenteuil. «Ça payait beaucoup plus que les 10¢ la messe comme servant de messe, explique-t-il. À 65$ l’été et 100$ l’hiver par tombe, c’était très intéressant. Mes parents disaient toujours que la vieillesse est une richesse. Je comprenais maintenant pourquoi.»
Il ajoute que rien n’était vraiment normal dans ce cimetière. Il avoue que si sa vie s’est dirigée vers la création de Juste pour rire, c’est parce que son premier métier l’a forcé à rire de situations «sans queue ni tête».
Pour lire la version complète de l’article, veuillez consulter l’édition du 20 octobre du Canada Français.