Le colonel à la retraite Ouellette raconte sa mission en Haïti et le sort que lui a réservé l’armée

Par Louise Bedard
Le colonel à la retraite Ouellette raconte sa mission en Haïti et le sort que lui a réservé l’armée

Le colonel Bernard Ouellette et Bill Clinton

Bernard Ouellette était colonel dans les Forces armées canadiennes. En janvier 2010, il occupait la fonction de chef d’état-major de la MINUSTAH (Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti) et assumait par intérim le commandement adjoint de la force internationale quand Haïti a été le théâtre du pire tremblement de terre de son histoire.

Il publie, ce matin, Compter le prix, un récit de son année passée en Haïti. L’essai apporte un éclairage sur l’organisation des secours mise en place dans les minutes et les jours qui ont suivi le cataclysme du 12 janvier. Cinq ans plus tard, il évalue que la gestion de la crise humanitaire qui a suivi le tremblement de terre a été réussie.

Dans les derniers chapitres, M. Ouellette qui est originaire de Saint-jean-sur-Richelieu a quitté la vie militaire en septembre 2014 revient sur le sort que lui a réservé l’armée canadienne depuis. À quelques semaines de la fin de sa mission, il est ramené au Canada.

Il a fait l’objet d’une enquête de la police militaire sur des allégations de fraternisation avec une employée de l’ONU. Il a toujours nié voir eu un comportement dérogatoire aux règlements de discipline militaire. L’enquête policière le blanchit, mais son calvaire n’a pas été terminé pour autant et une décision de la Cour fédérale est attendue cet automne. Il demande réparation de l’injustice qu’on lui a causée, dit-il.

Le livre publié par les Éditions Amalthée, une maison française, sera en vente en Europe et au Québec dans les prochains jours.

Vous pourrez lire l’entrevue qu’il a accordée au journal Le Canada Français dans l’édition de jeudi.

 

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