La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu crée un comité consultatif dont la mission est de favoriser le développement et les retombées économiques à court terme de son aéroport.
Rappelons qu’au début de 2016, la Ville a annoncé le projet de la compagnie Cargair, de Saint-Hubert, d’établir une école de pilotage à l’aéroport. Le projet a soulevé une vise opposition des citoyens du voisinage, si bien que la compagnie a fini par renoncer à son projet.
Au travers de ce débat, les élus ont commandé une étude sur le développement de l’aéroport et se sont engagés à consulter la population. Le mandat d’étude a été confié à la firme Abscisse Recherche, de Montréal. Le conseil a reçu les résultats récemment. Les recommandations doivent être soumises à une consultation publique.
Le «comité aviseur de l’aéroport», de son nom officiel, aura pour mission de favoriser le développement de l’aéroport tout en minimisant les coûts et en en accroissant les revenus. Son rôle sera de proposer des recommandations et de gérer les études nécessaires à l’atteinte des cibles.
Mise en oeuvre
Le comité relèvera du directeur général de la Ville, François Vaillancourt. La mise en œuvre de la stratégie de développement économique deviendra la responsabilité du Conseil économique. Pour sa part, le directeur de l’aéroport s’occupera des décisions opérationnelles et réglementaires.
Dix personnes formeront le comité aviseur, dont son président, Pierre-Paul Pharand. M. Pharand est vice-président, Exploitation, infrastructures aéroportuaires et développement aérien chez Aéroport de Montréal. Il sera appuyé d’un représentant d’une entreprise privée, de deux citoyens, d’un délégué du Conseil économique et Tourisme Haut-Richelieu, de Sophie Latour, de la Division développement économique de la Ville, d’un délégué du Centre technologique et industriel du Haut-Richelieu, d’un délégué de l’Association des pilotes, d’un délégué de Vigilance Aéroport et du directeur du Service des transports de la mobilité urbaine de la Ville, Luc Côté.
Citoyens
Les deux membres citoyens seront nommés par les autres membres du comité à la suite d’un appel de candidature. Les intéressés devront soumettre leur candidature au moyen d’une lettre de motivation. Ces deux citoyens ne doivent avoir aucun intérêt privé ou politique à l’égard de l’aéroport.
Le président Vigilance Aéroport, Raymond Boucher, a manifesté une certaine déception. Le groupe aurait aimé avoir plus d’un représentant au sein du comité. En outre, il devrait compter des personnes détenant une expertise utile au comité. M. Boucher a donné les exemples de Nav Canada et de l’agence régionale de la santé.
Selon le directeur général de la Ville, François Vaillancourt, la composition du comité tient compte de tous les courants de pensée relatifs au développement de l’aéroport. En outre, le comité pourra au besoin s’adjoindre toute l’expertise qu’il juge nécessaire à la réalisation de sa mission.
