La série Fatale-Station tournée à Saint-Blaise

Par Isabelle Laramee
La série Fatale-Station tournée à Saint-Blaise
Macha Limonchik et Claude Legault ont tourné une partie de Fatale-Station à Saint-Blaise cet été

Une partie de la nouvelle série Fatale-Station a été tournée au presbytère et à l’église de Saint-Blaise-sur-Richelieu. Réalisé par Rafaël Ouellet (Nouvelle Adresse), le thriller met en vedette Macha Limonchik, Claude Legault, Denis Bernard et Micheline Lanctôt. Le Canada Français avait eu un accès privilégié, cet été, au plateau de tournage de la série qui est maintenant disponible sur l’Extra d’ICI Tou.tv.

L’équipe a posé ses caméras au cœur du village six fois entre le 5 et le 17 juin 2016.

Les scènes tournées majoritairement au presbytère ont aussi pris place dans le cimetière à l’arrière ainsi qu’à l’extérieur de l’église maintenant désacralisée.

«Le personnage de Sarah (Macha Limonchik) atterrit dans le village de Fatale-Station et une bonne âme va lui ouvrir les portes du presbytère, raconte le réalisateur Rafaël Ouellet en situant l’action. Elle décidera d’y habiter pour une partie de l’histoire.»

Saint-Blaise

Rafaël Ouellet a regardé bien des lieux avant de poser son dévolu sur les bâtiments ecclésiastiques de Saint-Blaise-sur-Richelieu.

«Trouver un presbytère à côté d’une église avec un cimetière à l’arrière entre les deux est plutôt difficile à trouver», dit-il, ajoutant que la géographie était importante pour la logistique des plans et des regards des personnages vers l’extérieur du bâtiment.

Son recul par rapport à la rue était aussi nécessaire pour donner l’impression d’être isolé, poursuit le cinéaste derrière Camion et Gurov et Anna, indiquant que l’action extérieure de la rue principale sera tournée dans le Vieux-Boucherville.

«On a décidé que l’église était retirée du village pour rendre l’endroit un peu plus inquiétant, explique-t-il. On s’est donc arrangés pour ne montrer aucun voisin, ni la garderie adjacente à l’église. On a l’impression qu’on se retrouve au milieu de nulle part. Le dégagement des champs à l’arrière aide à l’effet.»

Décrépis

Mais c’est l’état général, peinture décollée, balcon avec une certaine inclinaison, qui a scellé le choix de la localisation. Les bâtiments ont d’ailleurs été vieillis davantage par l’équipe de production.

«Dans l’histoire, l’église ne sert plus. On a ajouté des échafaudages autour du bâtiment pour accentuer cet aspect. L’intérieur du presbytère ne doit pas sembler être très bien entretenu non plus. On a donc arrangé quatre pièces où se déroule l’action. Les gens ne le reconnaîtront pas.»

Histoire

L’intrigue de Fatale-Station se déroule dans un petit village du même nom dans lequel débarque Sarah pour fuir un homme qui en veut à sa vie. Elle y rencontrera plusieurs habitants, dont Eddy (Legault).

Macha Limonchick et Claude Legault s’échangeaient d’ailleurs les répliques lors du passage en exclusivité du Canada Français sur le plateau, le lundi 13 juin.

«Sarah débarque dans le bar d’Eddy en arrivant à Fatale-Station, le Beijing, raconte l’actrice principale. Elle lui annonce en même temps qu’au maire qui s’y trouve qu’elle est là pour rester. Ça fait son effet, car c’est rare que quelqu’un arrive.»

Tous les personnages s’entremêleront autour de Sarah dont l’arrivée est le catalyseur de l’action. On y découvrira la part d’ombre des habitants du village et de l’héroïne.

«La belle partie aussi, poursuit Claude Legault. Ça va réveiller un paquet de monde qui est en dormance dans la ville dont la majeure partie est possédée par O’Gallaguer.»

L’attirance qu’elle suscitera chez Eddy et le maire chamboulera les choses également, précise l’acteur. Ils ne sont pas insensibles à ses charmes. Elle le sait et elle s’en sert puisqu’elle est en mode survie.

Début de tournage

Il s’agissait du début du tournage pour la production d’Attraction Images qui s’échelonnera sur 58 jours. Ce n’est toutefois pas la première fois que Macha Limonchik, qui avait joué dans Nouvelle Adresse, était dirigée par Rafaël Ouellet.

«C’est toujours le fun quand on connaît le réalisateur. J’ai confiance en lui. Mais en même temps, tout est à inventer. On découvre ensemble le personnage. C’est stressant les débuts de tournages. On cherche nos pas.

«On se fie sur nous, enchaîne Claude Legault avec qui son personnage est en relation. On se regarde et on sait qu’on n’est pas faux. Parfois, on peut avoir de beaux bijoux dans les premières journées, car on cherche et on est groundés. On reste naturels et un moment donné, il se passe quelque chose.»

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