Mont-Saint-Grégoire a désormais sa propre pharmacie. La bannière Proxim y a ouvert ses portes quelques jours avant Noël. Depuis, la réponse des résidents s’avère excellente.
La pharmacie est située sur la rue Saint-Joseph, tout juste à côté des Soins Corporels l’Herbier. Elle fait 2000 pieds carrés et a nécessité un investissement de 500 000$, révèle le propriétaire et franchisé Yassine Amnay.
Ce n’est pas le hasard qui a amené M. Amnay à Mont-Saint-Grégoire. C’est plutôt le mode de pratique auquel il voulait s’adonner.
«Je viens de Montréal et j’ai travaillé longtemps à La Prairie, raconte-t-il. Je voulais ouvrir ma propre pharmacie dans un village parce que ce n’est pas du tout la même pratique qu’en ville. Ici, je peux prendre le temps de parler aux gens, de connaître les clients. J’ai visité plusieurs endroits avant de choisir Mont-Saint-Grégoire parce que les résidents voulaient vraiment avoir une pharmacie à proximité.»
C’est également pourquoi M. Amnay s’est affilié avec Proxim. Il affirme que cela lui donne plus de latitude et de flexibilité au chapitre des décisions concernant son commerce que s’il avait sélectionné une plus grosse bannière.
Réponse
Yassine Amnay indique que l’intérêt a été soutenu dès le départ. «J’ai obtenu une belle réponse, souligne-t-il. Dès l’ouverture, le 20 décembre, j’avais des gens qui voulaient transférer leur dossier ici. Les clients nous remerciaient d’être venus nous installer. C’est vraiment un bon début.»
Un mois après le lancement de l’entreprise, le pharmacien avait déjà augmenté ses heures d’ouverture le soir pour répondre aux demandes de sa clientèle. En plus des gens de Mont-Saint-Grégoire, M. Amnay avance que des résidents de Sainte-Brigide-d’Iberville et de Sainte-Angèle-de-Monnoir font affaire chez lui.
«Je suis le seul service santé dans les environs, note-t-il. En plus de la pharmacie, j’offre aussi les services d’une infirmière, de vaccination et de prélèvements sanguins.»
Yassine Amnay avoue être particulièrement heureux de son choix. Il mentionne que sa motivation première est l’être humain bien avant l’argent.
«J’ai eu l’opportunité d’acheter une grande pharmacie, mais j’ai refusé, observe-t-il. Il y a beaucoup de contraintes qui sont associées à l’opération d’un commerce plus imposant. Avec une petite pharmacie, c’est plus moi. J’ai plus de temps et on me pousse moins dans le dos. Quand tu gagnes la confiance des gens, les patients s’ouvrent et deviennent un peu comme un membre de la famille.»