La grande année

Par Pascal Cloutier
La grande année

Le réalisateur David Frankel pourra se vanter d’avoir eu à diriger Steve Martin, Owen Wilson et Jack Black dans un même film. Pour cette occasion, il nous amène dans un monde assez particulier, celui de l’ornithologie.

La grande année, c’est un concours pour des ornithologues amateurs qui doivent réussir à voir et à répertorier le plus d’espèces d’oiseaux. Certaines personnes se sont déjà commises à plusieurs reprises et ont offert des résultats impressionnants comme Kenny Bostick (Owen Wilson), qui a déjà réussi à en voir près de 400 en 365 jours. Il y a d’autres candidats pour qui cet objectif serait leur façon de célébrer une retraite bien méritée qui débute, comme pour Stu Preissler (Steve Martin), un dirigeant d’une grande entreprise qui cherche à mettre un terme à une vie professionnelle très réussie.

Enfin, il y a ceux pour qui l’atteinte d’un tel objectif deviendrait une première réalisation dans la vie. Brad Harris (Jack Black) serait un de ceux-là. La compétition s’annonce féroce. Chacun des trois candidats a ses propres démons. Il leur faudra user de stratégie et de beaucoup d’égoïsme pour voir le plus d’oiseaux possible partout aux États-Unis, le territoire visé par le concours.

Les trois interprètes sont justes. Chacun d’eux nous a déjà fait rire en usant de sarcasme. Ici, ce qui déroute un peu, c’est la franchise avec laquelle ils font face l’un à l’autre. À part le secret qui entoure les aspirations de chacun au début de l’année civile, les masques tombent assez rapidement et les réactions ne tardent pas à venir.

Je comprends que ce ne soit pas un grand film, mais il faudrait être malhonnête pour écarter du revers de la main une telle production.

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