Monsieur le directeur,
Ceci fait suite à l’article paru dans l’édition du Canada Français du 26 mars dernier et qui était intitulé «La Maison Miclette face à un choix déchirant.»
Il est dommage que Louise Miclette soit obligée de faire un choix, c’est une grande perte pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leur famille. Je veux rendre un témoignage à Mme Miclette et son équipe.
Mon père, qui était en perte d’autonomie à la suite d’un séjour dans un centre privé, désirait
se retrouver dans une résidence pour y terminer sa vie, et non dans un grand centre. Nous avons eu la chance qu’une place soit disponible dans l’une de ces résidences, en fait l’une des ressources intermédiaires du réseau de la santé et des services sociaux.
Cette ressource est celle de Louise Miclette et son équipe. Selon le pronostic, il lui restait peu d’années à vivre et finalement, il a vécu sept ans et demi dans cette ressource.
Louise Miclette, infirmière de profession, nous a réservé un accueil chaleureux dès le début du séjour de mon père.
Grâce à sa disponibilité, elle nous a écoutés, réconfortés, soulagés, et ce, de façon très humaine. Elle a pris le temps, par notre entremise, de bien connaître mon père et tout au long de son séjour de nous donner les informations demandées. Elle était là souriante, rafraîchissante, polie, chaleureuse et patiente. Elle a su prendre soin de mon père merveilleusement bien, comme si il avait été un membre de sa famille.
De plus, elle a mis sur pied une équipe qui a le souci permanent du respect et de la dignité des personnes en perte d’autonomie. Dans cette maison, chacune des personnes vit à son rythme, est baignée quotidiennement, crémée, coiffée,
habillée et reçoit les soins nécessaires à son état, adaptés en fonction de ses besoins.
Nous (moi, mes sœurs et mes frères) pouvions nous présenter à la résidence à n’importe quel moment de la journée et nous avons aussi participé à certaines activités de la vie quotidienne auprès de mon père. Durant son séjour, nous avons pu l’accompagner avec beaucoup d’amour et de tendresse.
Malgré son travail difficile, elle nous a compris, aidés, soutenus. Elle a été beaucoup plus qu’une simple infirmière pour nous tous. Avec l’aide de son équipe, elle a su bien répondre aux besoins de mon père, ce qui était rassurant pour ma famille.
De plus, avec la complicité du Dr Marie-Chantale Ménard, les soins palliatifs sont donnés dans cette résidence. Mon père est donc décédé, en janvier 2015, chez lui (dans cette résidence), entouré de sa famille dans le respect et la dignité.
Je voudrais donc rendre hommage à Louise et à son mari Jean-Pierre et à chacun des membres de l’équipe en souvenir de mon père Armand. Merci pour tout ce que vous avez fait. Nous en sommes très reconnaissants.
Louise, tu fais un travail formidable. Tu as été et resteras une personne spéciale à nos yeux. Si vous avez un proche qui est en perte d’autonomie suite à la maladie d’Alzheimer, je vous souhaite sincèrement de rencontrer une personne comme cette infirmière et son équipe.
Il est malheureux qu’en 2015, le projet de Louise Miclette, pourtant développé avec des personnes du réseau de la santé et des services sociaux, soit peu valorisé dans son ensemble.
Hélène Desrosiers, au nom de sa famille
Je vous comprends , ma sœur à fini ses jours à la maison Miclette et elle a obtenue de très bon soin . Des soins qu’elle n’aurait jamais au grand jamais obtenu dans un grand centre que parfois ces gens sont laissés à eux même . Je dis bien à eux même car nous savons en étant atteint de cette maladie ils ne peuvent rien faire pour se défendre ou pour se plaindre . Dommage que nous ayons un gouvernement comme nous avons .
Cette maison existe-t-elle encore