J’ai eu connaissance la semaine dernière d’une belle histoire qui est tout de même triste. Une famille de la région a trouvé récemment un chat errant sur son terrain. Ce chat est en fait une vraie boule d’amour.
Buddy s’entend très bien avec le petit garçon de deux ans et ils forment une équipe qui s’amuse comme des bons à l’extérieur. Ses nouveaux propriétaires voudraient bien le faire entrer, mais l’un d’eux est allergique aux chats. C’est vraiment dommage.
Mais qu’en est-il réellement? Notre nouveau propriétaire est en fait allergique aux sécrétions du chat. On entend souvent parler d’une allergie aux poils de chat, mais en fait c’est une allergie à la protéine FEL D1 qui est surtout présente dans la salive et les peaux mortes du chat. Les mâles entiers sont considérés plus allergènes que les femelles et les mâles castrés. Les adultes comme les enfants peuvent souffrir de ce problème.
Symtômes
Les symptômes d’une allergie aux chats sont très variables. Dans tous les cas, il s’agit d’une réaction d’hypersensibilité du système immunitaire. Le corps réagit de façon exagérée à cette protéine, il la reconnaît comme un agresseur. De ce fait, il réagit très mal.
On peut noter une respiration sifflante ou une toux, de même que des démangeaisons au niveau des yeux et des larmoiements. Des démangeaisons aussi au niveau de la peau et des rougeurs. De la congestion nasale et des éternuements.
Les symptômes peuvent prendre quelques minutes à quelques heures avant de se développer. II peut être dangereux de les banaliser puisqu’ils évoluent parfois rapidement vers des difficultés respiratoires importantes.
Médicaments
On peut minimiser les symptômes avec certains médicaments. Il y a d’abord la grande famille des antihistaminiques en vente libre. Consultez avant tout un pharmacien pour maximiser vos chances de succès avec ce type de molécule. Une erreur fréquente est en effet de prendre les antihistaminiques trop peu de temps avant de s’exposer au chat.
Même si l’étiquette fait mention de succès de traitement après 20 minutes, vaut mieux prendre sa dose quelques heures avant l’exposition. Et si une famille d’antihistaminiques de fonctionne pas, essayer-en une autre. Il arrive en effet que certains antihistaminiques nous réussissent mieux que d’autres.
On peut aussi prendre des décongestionnants qui parfois vont aider. Si nous avons des symptômes oculaires, la meilleure chose sera d’utiliser des larmes artificielles pour diluer les allergènes. Sous prescription, il y aura de disponibles certains médicaments à base de cortisone. Dans tous les cas, il vaut mieux consulter un professionnel de la santé.
Immunothérapie
Il existe aussi l’immunothérapie. Cela consiste pour la personne allergique à recevoir des injections (vaccins) qui vont au fil du temps la protéger contre ces réactions exagérées du système immunitaire.
Il faut savoir que ce n’est pas toujours efficace, mais que le taux de succès est assez bon. Il faut parfois compter quelques années avant de compléter le traitement. Consultez un médecin spécialiste des allergies pour plus de détails.
Vous souhaitez minimiser l’effet de la fameuse protéine dans votre environnement? Voici quelques trucs utiles. Brossez votre chat le plus souvent possible pour éviter qu’il n’y ait en suspension dans l’air et sur les objets des poils porteurs de la protéine. Évitez d’avoir des tapis qui gardent les allergènes coupables. Si possible, lavez souvent votre chat. Passez l’aspirateur le plus souvent possible, idéalement un modèle avec un filtre HEPA (pour Haute Efficacité Particules Aériennes).
Et sachez que certains chats sont moins allergènes que d’autres. D’abord les chats à poils plus courts ou même très courts comme le rex de Cornouailles vont peut-être se toiletter moins et libérer moins de protéines de salive. Consultez Allerca.com pour plus d’informations. Le chat sibérien pourrait aussi l’être à moindres frais.
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