IMPLICATION. Vivre avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme et s’impliquer activement dans sa communauté peuvent très bien aller main dans la main. C’est le message que lance Richard Archambault, père d’un jeune homme qui vit avec le trouble d’Asperger.
Jean-Christophe Archambault a 23 ans. Ambitieux et persévérant, il ne laisse pas la déficience intellectuelle avoir raison de ses ambitions. Inscrit à l’université en psychologie, il est également aide-cuisinier à l’Académie, un restaurant de cuisine française et italienne, à Montréal.
Vins et fromages
Le père et le fils seront présents à la Dégustation de vins et fromages au profit de la Fondation Le Renfort Grande Ligne, le 24 mars prochain. Partenaire de la fondation depuis quelques années, Richard Archambault a accepté la présidence d’honneur de ce 26e événement.
L’employabilité a été choisie comme thématique de la soirée. Pour Richard Archambault, la communauté peut jouer un rôle majeur dans l’avancement des personnes atteintes d’une déficience intellectuelle ou d’un trouble du spectre de l’autisme.
«L’Académie a donné une chance à mon fils. C’était un beau geste de leur part», reconnaît M. Archambault. Il encourage les entreprises et les gens d’affaires de la région à ouvrir leurs portes à leur tour. «Gênons-nous pas pour les intégrer», poursuit le président du Centre Hi-Fi du Carrefour Richelieu.
Ponctuels et précis
Au-delà de l’action charitable, employer une personne vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme peut s’avérer être une décision durable pour l’entreprise.
«Que ce soit dans un CPE [centre de la petite enfance], dans la restauration ou dans les grandes surfaces, ces personnes peuvent devenir très performantes», souligne Nathalie Pepper, conseillère clinique au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Ouest.
«Souvent victimes de rejet, notamment durant le parcours scolaire, elles éprouvent une grande reconnaissance à l’égard d’un employeur qui lui offre un poste. En situation de confiance, elles deviennent ponctuelles, assidues et loyales», précise celle qui s’implique bénévolement auprès de la Fondation Le Renfort Grande Ligne.
Volonté et ouverture
Dans le cas de Jean-Christophe Archambault, quelques ajustements au niveau de son horaire et de son rythme de travail lui permettent d’accomplir ses tâches avec aise et confiance. La sensibilisation des autres employés contribue également au succès de son embauche.
«Je ne dis pas que 100 % des entreprises seraient capable d’accueillir des gens vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. Mais une bonne majorité devrait être capable de s’ajuster pour faire le pas», estime Richard Archambault.
26e Dégustation de vins et fromages
Les amateurs de bonne chère sont invités à la 26e Dégustation de vins et fromages au profit de la Fondation Le Renfort Grande Ligne. L’événement aura lieu le jeudi 24 mars, à l’Hôtel Relais Gouverneur de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Au coût de 100$ par personne, les convives pourront déguster une variété de vins et de fromages tout en contribuant à améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble envahissant du développement.
Les organisateurs accueilleront leurs invités dès 18h30 à l’Hôtel Relais Gouverneur (725, boul. Séminaire Nord).
Il est possible de se procurer des billets en ligne au www.lerenfort.com, auprès des membres de la Fondation ou en composant le 450 348-6121, poste 2306.
Aucun billet ne sera disponible le soir de l’événement. Les personnes qui ne peuvent être présentes, mais qui souhaitent contribuer à la soirée sont invitées à remettre un prix de présence d’une valeur minimale de 50$.
