Claude Régnier, 65 ans, de Saint-Jean-sur-Richelieu, a été acquitté de l’accusation d’homicide involontaire portée contre lui à la suite de la mort de son beau-frère, Gérald Dubord.
Dans la soirée du 24 août 2014, une altercation entre les deux hommes était survenue sur le perron du 406, rue Laurier, à Saint-Jean-sur-Richelieu, qui était le lieu de résidence de l’accusé. La victime était décédée trois jours après les événements.
Lors de l’enquête préliminaire tenue en janvier dernier, un témoin a raconté que l’atmosphère était correcte ce soir-là et on entendait de la musique provenant du logement de l’accusé. Tout le monde se tenait sur le perron.
L’accusé Régnier et la victime étaient en état d’ébriété. À un moment donné, Régnier se serait levé pour aller vers son beau-frère. Les deux hommes se seraient agrippés et auraient glissé en bas des marches. Le témoin serait allé les séparer. Par la suite, Régnier serait rentré dans la maison.
Le témoin est allé retourner la victime qui avait les yeux grands ouverts et prenait son souffle. Une voisine est arrivée pour effectuer un massage cardiaque puis les policiers sont intervenus.
Le témoin a indiqué que l’accusé Régnier était dans un état d’ébriété «avancé». Quant à la victime, il a dit qu’il était vraiment chaud au point d’avoir failli foncer avec sa bicyclette en arrivant.
Interrogé par Me Patrick Lafrance de la défense, le témoin a ajouté qu’il n’y avait rien d’intentionnel et que c’était un accident.
Traumatisme
Le Dr André Bougault, pathologiste judiciaire, a pratiqué l’autopsie de la victime et conclut que les blessures de la victime à la base du crâne étaient compatibles avec une chute et un impact sur la nuque. Gérald Dubord s’est possiblement cogné la tête sur un poteau ou un bloc de ciment en tombant.