Une nouvelle vague de fraudes de type «grands-parents»

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Par Valerie Legault
Une nouvelle vague de fraudes de type «grands-parents»
Dans quatre des événements qui se sont produits le mois dernier à Saint-Jean-sur-Richelieu, les aînés visés ont chacun déboursé 4000$ ou 5000$. (Photo : (Photo Le Canada Français - Archives))

Une nouvelle vague de fraudes de type « grands-parents » fait d’autres victimes à Saint-Jean-sur-Richelieu. Le Service de police rapporte sept événements uniquement pour le mois de novembre. Heureusement, trois personnes ont découvert le pot aux roses juste avant de se faire escroquer.

Le stratagème est le même dans chacun des dossiers. Un suspect appelle la victime en se faisant passer pour un avocat. Il mentionne à la victime que son petit-fils s’est fait arrêter après avoir causé un accident. Il passera la prochaine nuit en prison, à moins de payer une caution pour le libérer.

Le fraudeur insiste pour que la victime n’appelle personne d’autre de la famille. La conversation doit rester privée, plaide-t-il.

Manipulateurs

Les suspects dans les fraudes de type « grand-parent » sont de fins manipulateurs. Ils sont passés maîtres dans la création d’un faux sentiment d’urgence qui amène leurs victimes à se départir de grosses sommes d’argent. Dans quatre des événements qui se sont produits le mois dernier à Saint-Jean-sur-Richelieu, les aînés visés ont chacun déboursé 4000$ ou 5000$ pour redonner la liberté à l’être aimé qu’ils croyaient emprisonné.

Dès que les victimes déclarent avoir l’argent nécessaire pour la caution, le fraudeur envoie un complice chez elles pour récupérer l’argent en personne. Sur les sept appels frauduleux rapportés à la police, seulement trois événements ont été déjoués à temps avant de remettre l’argent.

Vérifications

Pour se rendre encore plus crédibles, les fraudeurs évoquent une comparution au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu, ou encore une détention au poste du Service de police local. Le mot d’ordre est de faire ses propres vérifications, insiste l’agente Barbara-Anne Dion, du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu.

« Validez les informations auprès de vos proches ou de la police avant d’aller retirer l’argent, conseille-t-elle. Ne restez pas dans le secret. » Il ne faut pas se laisser berner par la promesse de confidentialité, encore moins par le sentiment d’urgence, souligne-t-elle.

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