Grave accident d’une ambulance sur l’autoroute 10

Valérie Legault
vlegault@canadafrancais.com

Grave accident d’une ambulance sur l’autoroute 10
L'ambulance effectuait une transfert d'urgence entre l'Hôpital du Haut-Richelieu et le CHU de Sherbrooke. (Photo : (Photo tirée de Facebook - The Last Ambulance / La Dernière Ambulance))

Une ambulance en partance de l’Hôpital du Haut-Richelieu avec quatre personnes à bord a fait une grave embardée sur l’autoroute 10 Est en direction de Sherbrooke, dimanche (hier) soir. Les deux paramédics sont sains et saufs, mais l’infirmière au chevet de la patiente se trouvait dans un état critique au moment d’être secourue.

L’ambulance était rattachée à la caserne d’Ambulances Demers à Saint-Jean-sur-Richelieu, confirme son directeur des opérations, Sylvain Bernier. «Elle faisait un transfert d’urgence entre l’Hôpital du Haut-Richelieu et le CHU de Sherbrooke», explique-t-il.

Deux techniciennes paramédics étaient à bord. Une infirmière de l’Hôpital du Haut-Richelieu les accompagnait pour rester au chevet de la patiente. Les quatre femmes sont toutes âgées dans la vingtaine.

Sortie de route

Vers 17h45, le véhicule a effectué une sortie de route à la hauteur d’Eastman, au kilomètre 104,5. «L’ambulance s’est renversée et a happé une paroi rocheuse, raconte la sergente Audrey-Anne Bilodeau, de la Sûreté du Québec. Les quatre passagères ont été transportées à l’hôpital. L’infirmière se trouvait dans un état critique.»

L’autouroute des Cantons-de-l’Est a été fermée entre les kilomètres 100 et 106 pour le reste de la soirée. La circulation n’a repris qu’à partir de 0h10, après que le reconstitutionniste en scène d’accident de la SQ ait terminé son enquête.

Chaussée glacée

Il est encore trop tôt pour déterminer les causes exactes de l’accident, mais la chaussée glacée «pourrait être parmi les facteurs contributifs à la perte de contrôle», indique la sergente Bilodeau.

Le directeur des opérations d’Ambulances Demers s’est rendu lundi maitn à la caserne de Saint-Jean-sur-Richelieu pour rassurer ses troupes. «Les deux paramédics ont obtenu leur congé de l’hôpital, dit-il. Elles sont grandement affectées par ce qui s’est passé. Le programme d’aide aux employés a été déployé. L’accident démontre que nous faisons un travail risqué. On ne veut jamais vivre ça, mais on n’en est pas à l’abri.»

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