Une excellente saison estivale dans le Haut-Richelieu

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Par Stéphanie MacFarlane
Une excellente saison estivale dans le Haut-Richelieu
Chez Arbraska Mont-Saint-Grégoire, le nombre de visites a augmenté de 10 %. (Photo : Gracieuseté - Tourisme Montérégie)

Si la saison estivale a été plus courte, les touristes ont tout de même été au rendez- vous dans le Haut-Richelieu. Environ 65% des entreprises touristiques ont connu une hausse de leur achalandage et de leur chiffre d’affaires, tandis que les divers événements ont attiré plus d’un demi-million de visiteurs, selon un bilan produit par Tourisme Haut-Richelieu.

«Les entreprises nous disent que la saison estivale a commencé tard. Elle a débuté au début du mois de juillet et à la fête du Travail, il faisait quasiment froid. On a eu une saison de trois mois au lieu de quatre ou cinq mois», indique Isabelle Charlebois, directrice générale de Tourisme Haut-Richelieu. Malgré ce constat, les entreprises ont connu une hausse moyenne de leur achalandage de 15% et de leur chiffre d’affaires de 13% par rapport à l’été 2018. Cette augmentation s’est fait sentir notamment dans les attraits liés au plein air.

D’après des données recueillies par Tourisme Haut-Richelieu, les Croisières du lac Champlain et le Parc régional Saint-Bernard ont connu une hausse d’achalandage de 20%. Le nombre de visites a augmenté de 22% chez CIME Haut-Richelieu, tandis que le nombre d’entrées a crû de 10% chez Arbraska Mont-Saint-Grégoire.

Isabelle Charlebois est la directrice générale de Tourisme Haut- Richelieu.

Plein air

Renée Gagnon, directrice générale de CIME Haut-Richelieu, abonde dans ce sens. «Juillet a été meilleur que l’année passée avec près de 23% plus de visites que juillet 2018. Pour août et septembre, on est dans les records. L’an passé, on a eu environ 37 000 visites. Présentement, on est au-dessus de ce qu’on avait pour le même nombre de mois l’an passé. On a accueilli 3000 visiteurs de plus», relate-t-elle.

Mme Gagnon mentionne que la température influence un peu les données de fréquentation, mais sans plus. «Si les gens ne viennent pas une fin de semaine, ils se reprennent sur les fins de semaine suivantes. Au global, on constate que les gens nous visitent de plus en plus», poursuit Renée Gagnon.

Villégiature

Les sites d’hébergement de villégiature, comme le camping ainsi que les hôtels et auberges riverains, ont également connu une légère hausse de leur fréquentation.

À Venise-en-Québec, Dan Cyr, le directeur général de La cache du lac Champlain, souligne que son établissement a connu de belles périodes d’occupation et a accueilli une clientèle diversifiée. Il indique que leur été a commencé en force en juin.

De plus, les efforts mis en place et les partenariats conclus entre les entreprises pour développer Venise-en-Québec commencent à rapporter. «On voit que Venise-en-Québec est en train de devenir une destination en demande. Montréal est en train de tomber en amour avec Venise-en-Québec. Nos visiteurs proviennent de la Rive-Sud, de la Montérégie et de Montréal. On a aussi fait une légère percée vers les États-Unis», dit-il.

M. Cyr croit que l’accessibilité de la municipalité a un rôle à jouer. «Les grosses destinations touristiques comme Bromont et Mont-Tremblant sont moins accessibles [en raison du trafic]. Nous, avec l’autoroute 35, on semble être facile d’accès et on est à la même distance que ces autres destinations-là», enchaîne-t-il.

Hébergement urbain

L’été a cependant été moins joyeux pour les sites d’hébergement en milieu urbain. Les trois hôtels de Saint-Jean-sur-Richelieu ont observé une légère baisse de leur taux d’occupation. «C’est notre seul souci. On a un comité de travail qui va s’y pencher. L’hébergement urbain est à peu près tout ce qui est en diminution dans la région», fait remarquer Isabelle Charlebois.

Elle croit que l’absence d’un attrait touristique majeur empêche les visiteurs de dormir en ville. Tourisme Haut-Richelieu rappelle d’ailleurs que plus de trois visiteurs sur quatre sont des excursionnistes. Ceux-ci sont définis comme des gens «qui ne dorment pas dans la région et [qui] ont parcouru moins de 80 kilomètres pour se rendre à destination.» La balance des touristes provient de la grande région de Montréal, du Québec, des États-Unis et de l’Europe.

«Chaque année, c’est le même discours, mais c’est sûr que ça prend des produits attrayants pour rester dormir à Saint-Jean-sur-Richelieu ou n’importe où dans la région. C’est pour ça qu’on veut développer le projet de la rivière Richelieu à Saint-Jean pour qu’on puisse voir des augmentations chez les hôteliers», poursuit Mme Charlebois.

Événements

Enfin, les différents événements de la région ont attiré plus de 500 000 visiteurs. Il s’agit d’une hausse de 10% par rapport à 2018. Isabelle Charlebois explique ces résultats par la campagne de promotion Hautement festif qui misait sur l’événementiel dans le Haut-Richelieu, mais aussi avec l’élargissement de l’offre d’activités de l’International des montgolfières.

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