En annonçant l’ouverture de ses succursales en Saskatchewan et au Manitoba, Toitures Brault marque du même coup l’achèvement de son plan d’expansion dans l’Ouest canadien. L’entreprise de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui compte désormais une adresse dans neuf des dix provinces canadiennes, a dans ses plans d’ouvrir un bureau à Terre-Neuve-et-Labrador et aspire à s’implanter aux États-Unis.
L’expansion canadienne de Toitures Brault a débuté en 2018 avec l’ouverture d’un bureau au Nouveau-Brunswick. L’année suivante, l’entreprise spécialisée dans les toitures commerciales d’envergure s’est établie à l’ Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse. Elle a aussi procédé à l’acquisition de Haggart Roofing en Ontario.
À l’automne 2020, Toitures Brault s’est installée à Edmonton, en Alberta. Et au début de 2021, elle a annoncé son arrivée en Colombie-Britannique, puis, quelques mois plus tard, elle s’est établie à Calgary, au sud de l’Alberta.
Les plus récentes pièces de l’expansion canadienne viennent d’être posées avec l’annonce de l’ouverture d’une succursale en Saskatchewan et d’une autre au Manitoba. «Le plan d’expansion est presque complété. Maintenant, notre objectif est de faire croître ces emplacements et de servir les clients au niveau pancanadien», expose Serge Tahmazian, vice-président exécutif de Toitures Brault. Ce dernier dirige l’entreprise avec le président Marc Brault. Toitures Brault a été fondée en 1949 par son grand-père, Omer Brault.
Prochaines étapes
La compagnie johannaise veut continuer la croissance dans ces deux nouveaux marchés de l’Ouest canadien. Par le passé, l’entreprise a réalisé divers contrats dans ces deux provinces en y déployant ses employés de l’Alberta. La compagnie y embauche désormais des gens locaux.
L’arrivée de Toitures Brault dans l’ouest du pays lui a ouvert diverses occasions d’affaires, comme celle d’obtenir des contrats dans les territoires fédéraux. D’ailleurs, un chantier doit débuter prochainement dans les Territoires du Nord-Ouest.
L’entreprise souhaite aussi avoir une adresse à Saint John’s, la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador. «On bouge seulement quand on trouve la bonne personne. On effectue des travaux là-bas, mais on n’a pas d’employés pour faire des appels de service. On travaille à y avoir une place d’affaires. C’est le dernier morceau du Canada. Il faut trouver la bonne personne. C’est dans nos plans à court terme», enchaîne Serge Tahmazian.
États-Unis
Toitures Brault aspire aussi à s’implanter à moyen terme au sud de la frontière canadienne. «Ça se fera par acquisition ou avec un partenariat avec une entreprise américaine de couvertures qui voit le potentiel de s’associer avec une compagnie pancanadienne», explique M. Tahmazian.
Par le passé, Toitures Brault s’est principalement intéressée au nord-est des États-Unis en raison de la proximité géographique. «On a regardé pour faire quelques acquisitions, mais elles ne se sont pas concrétisées. On travaille présentement des dossiers impliquant de grandes entreprises de couvertures américaines qui couvrent l’ensemble des États-Unis pour faire des partenariats», enchaîne le vice-président exécutif.
Croissance
Toitures Brault compte 300 employés au Canada, dont la moitié se trouve à Saint-Jean-sur-Richelieu. «D’ici l’an prochain, on vise à ce que le reste du pays soit plus gros que le bureau de Saint-Jean en termes de chiffre d’affaires et de volume. Cette année, on va probablement être moitié-moitié. On va connaître une grosse croissance dans le reste du pays», affirme M. Tahmazian.
L’entreprise johannaise n’aspire pas à devenir la plus grande du pays dans son domaine, mais elle veut être l’entreprise de toitures de choix pour sa présence pancanadienne, souligne M. Tahmazian.
«Il n’y a pas beaucoup de joueurs dans ce marché. Ce sont souvent des compagnies ontariennes qui ont pris de l’expansion à travers le Canada et qui utilisent beaucoup de sous-traitants. Nous avons opté pour ne pas aller vers la sous-traitance et d’utiliser nos propres employés pour nous assurer que la qualité est bonne et que tout le monde ait la même philosophie», poursuit Serge Tahmazian.
Approvisionnement
Enfin, à l’instar d’autres industries, celle de la toiture commerciale n’échappe pas aux pénuries. «Le manque de matériaux s’annonce pire que l’an dernier. On a acheté de l’inventaire à l’avance. Ce n’est pas évident», indique M. Tahmazian. Il craint que l’approvisionnement de certains matériaux soit difficile cette année, ce qui aura pour conséquences de faire augmenter les prix.
Félicitions bel accomplissement pour une entreprise de chez nous