L’usine de surtransformation spécialisée dans la production de bacon d’Henryville fermera définitivement ses portes le 12 novembre entraînant, du même coup, la suppression de 29 emplois. La direction d’Olymel indique que les employés touchés pourront être relocalisés dans d’autres établissements de l’entreprise.
«Après avoir évalué avec soin nos capacités et nos besoins dans ce secteur de production, nous avons été amenés à conclure que l’entreprise dispose déjà ailleurs des installations nécessaires pour répondre à la demande de notre clientèle. Les coûts associés à la poursuite des activités actuelles de l’usine d’Henryville n’auraient pas permis à cet établissement d’atteindre la rentabilité», affirme Réjean Nadeau, le président-directeur général d’Olymel dans un communiqué de presse publié en fin de journée, mercredi.
Pertes d’emploi
Les 29 employés, dont la plupart sont représentés par les Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) – Local 501, ont été informés de la décision de leur employeur mercredi matin. Une rencontre a été organisée. Ils ont aussi reçu une lettre personnalisée.
«Olymel souhaite que l’ensemble des 29 employés de l’usine d’Henryville qui sont touchés par la fermeture puisse demeurer au sein de l’entreprise dans ses autres établissements de la région et déploiera tous les efforts nécessaires pour ce faire», poursuit M. Nadeau.
Le futur du site et des bâtiments en opération depuis 2011 n’est pas connu. Une évaluation est en cours. Dans son communiqué de presse, Olymel indique qu’elle prendra sous peu une décision sur l’avenir de ces installations. Celles-ci sont propriétés d’Olymel depuis janvier 2020. Elles étaient incluses dans la transaction de l’ensemble des actifs du secteur porcin de F. Ménard.