La quincaillerie G.H. Berger, maintenant connue comme Berger, la vraie quincaillerie, célèbre un jalon important de son existence en 2022. Avec la troisième génération à sa tête, l’entreprise familiale souffle ses 50 bougies. Malgré l’atteinte de cet âge vénérable, ses jeunes propriétaires ont l’ambition de poursuivre la croissance du commerce, notamment en empruntant le virage technologique.
La quincaillerie Berger fait partie du paysage johannais depuis 1972. Elle a été fondée à l’angle des boulevards du Séminaire Nord et Saint-Joseph par Roger St-Martin, Milton Roy et Georges-Henri Berger. C’est de ce dernier que vient d’ailleurs le nom du commerce. En 1976, M. Berger a quitté l’actionnariat.
Au milieu des années 1980, un bâtiment situé sur le boulevard Saint-Joseph a été acquis. Il a ensuite été relié à l’entreprise pour agrandir l’entrepôt. Roger St-Martin et Milton Roy sont demeurés associés jusqu’en 1990. À ce moment, M. St-Martin, le grand-père des propriétaires actuels, est devenu l’unique dirigeant de la quincaillerie.
Deux de ses enfants, Michelle et Gilles St-Martin, ont racheté la compagnie le 1er janvier 1998, soit quelques jours avant le grand verglas.
Sécurité
Vers les années 1999-2000, l’entreprise a ajouté un département de sécurité, de vêtements et chaussures de travail. Cette offre inhabituelle pour une quincaillerie a pu être mise en place grâce à une opportunité. «Un inventaire complet a pu être acheté. Ça se mariait bien avec le côté industriel. Ça a été un bon ajout pour les clients. Ça n’a jamais arrêté de grossir», souligne Alexandre Dostie, l’un des copropriétaires de la quincaillerie Berger.
En 2006, un agrandissement a été réalisé pour tripler la superficie de ce département. Cela a permis d’offrir un plus grand choix de modèles et d’ajouter des produits.
Aujourd’hui, Berger a une superficie de vente d’environ 12 000 pieds carrés. La quincaillerie compte environ 35 000 articles différents en stock qui sont répartis dans ses nombreux départements (outils, vêtements, sécurité, industriel, électricité, peinture, plomberie, quincaillerie, saisonnier).
Elle a aussi un entrepôt d’environ 6200 pieds carrés à même ses locaux du boulevard du Séminaire Nord. Depuis peu, elle loue un entrepôt de 7800 pieds carrés dans le parc industriel de Saint-Jean.
Relève
Dominic St-Martin, le fils de Gilles St-Martin, ainsi que Marie-Claude et Alexandre Dostie, les enfants de Michelle St-Martin, ont racheté le magasin le 1er janvier 2014. S’ils ont travaillé à temps partiel dans l’entreprise durant leurs études, rien ne laissait présager qu’ils allaient devenir les propriétaires.
Alexandre Dostie a étudié en géomatique appliquée en environnement, sa soeur Marie-Claude est technicienne en écologie et leur cousin Dominic St-Martin est mécanicien. Ils travaillaient chacun dans leur domaine respectif lorsqu’ils se sont rencontrés pour parler de l’avenir de Berger.
«Ça ne nous rentrait pas dans la tête que le magasin familial passe à d’autres mains», résume Alexandre Dostie. Ils ont donc établi un plan pour revenir au bercail et racheter l’entreprise. Leurs parents y sont toujours présents.
Croissance
Depuis la fondation de la quincaillerie il y a 50 ans, l’équipe a grandi. Si au départ elle avait 11 employés, aujourd’hui l’entreprise en compte 50. Idéalement, elle en embaucherait cinq autres, notamment pour pourvoir de nouveaux postes administratifs liés à la croissance.
L’ancienneté des employés varie de quelques jours à 47 ans. «Certains ont travaillé avec les trois générations. Nous avons au moins 10 employés qui sont avec nous depuis plus de 10 ans», poursuit Alexandre Dostie.
La première génération de propriétaires a bâti l’entreprise et l’a fait connaître. La deuxième l’a fait grossir et a développé sa renommée. Les actionnaires actuels souhaitent assurer sa croissance et développer les nouvelles technologies. «Plus tu grossis, plus tu as besoin d’informatiser le tout», mentionne Marie-Claude Dostie.
Numérique
La quincaillerie Berger rivalise avec les grandes enseignes dans un monde très compétitif. «Chacun de nos départements est en compétition avec d’autres magasins. Ça nous stimule à trouver des solutions et à être créatifs pour tirer notre épingle du jeu tout en étant différents», résume Alexandre Dostie.
Cela a mené la quincaillerie à se spécialiser, ajoute Dominic St-Martin. «Et notre renommée, c’est le service à la clientèle», poursuit sa cousine Marie-Claude Dostie.
En août 2020, Berger a mis en ligne un tout nouveau site Web, ainsi qu’une partie de son catalogue. Au début de la prochaine année, l’entreprise compte lancer son site Web transactionnel. Ce projet, qualifié d’incontournable dans l’ère actuelle, est entièrement mené à l’interne.
Le but ultime des trois entrepreneurs est d’offrir en ligne 100 % de leur marchandise. Ils aimeraient aussi mettre en place un portail commercial. Les propriétaires souhaitent que l’expérience numérique se rapproche le plus possible de celle en magasin. Une façon pour l’entreprise de croître et de servir de nouveaux clients sans ouvrir une nouvelle succursale.
LA qu1ncaillerie!
Quel bel article qui Vous décrit bien, donne le mérite à Chacune des Générations et permet à ceux et celles qui ont connu Votre parcours d’applaudir votre Vision et Votre Fidélité.
Une belle génération de notre région qui continue et évolue. Selon moi. C’est ça l’avenir. Travailler avec la technologie et non la contrer. Bonne continuité.