Dermaconcept, une clinique médico-esthétique de Saint-Jean-sur-Richelieu, connait présentement une grande croissance en ouvrant des centres à travers le grand Montréal. La clinique qui compte près de dix succursales en ce moment a comme objectif d’atteindre un nombre de 75 centres en mars prochain.
Dermaconcept, fondé en 2011, était d’abord une entreprise spécialisée en soins esthétiques. En mars 2020, seulement quelques jours avant les mesures restrictives engendrées par la pandémie de COVID-19, elle a été achetée par son propriétaire actuel, Pierre Perreault. En faisant cette acquisition, celui qui oeuvrait auparavant dans le milieu des technologies avait un projet d’envergure en tête pour transformer l’entreprise et développer sa croissance à la grandeur du Québec. Dorénavant, l’endroit se spécialise aussi dans le domaine de la médecine esthétique et offre plusieurs services additionnels, dont différents types d’injections ainsi que de la chirurgie au plasma.
Travaux
« Il est évident que la crise sanitaire a ralenti le projet, mais nous travaillons tout de même depuis trois ans pour que cela prenne forme. En ce moment, nos démarches vont bon train et nous en sommes fiers », raconte M. Perreault.
Durant la pandémie, Dermaconcept a changé de local et se trouve depuis ce temps au 86, boulevard Saint-Luc, bureau 240. La réalisation de travaux a été nécessaire à cet endroit pour que la clinique passe de quatre à dix salles. À noter que pour rendre l’intégralité du projet de M. Perreault possible, ce dernier a dû acquérir deux autres cliniques. Sans donner de chiffre exact, il parle d’un investissement total de plusieurs millions de dollars.
Croissance
Au courant des prochains mois, son objectif est d’ouvrir de nombreux centres de services, entre autres sur la Rive-Sud et la Rive-Nord de Montréal, ainsi qu’à Montréal.
« Pour notre expansion, nous sélectionnons des entreprises de soins esthétiques avec au moins dix ans d’expérience pour y ouvrir un centre Dermaconcept à même leur commerce. Notre équipe se charge ensuite de A à Z des services relevant du domaine de la médecine esthétique », explique le propriétaire.
L’équipe travaille présentement afin d’atteindre son but qui est d’avoir un réseau de 75 centres répartis dans le grand Montréal au mois de mars prochain. L’un des enjeux pour y arriver est notamment le nombre d’infirmières spécialisées à former. « Nous avons déjà officialisé une dizaine de contrats ces dernières semaines. Des démarches sont aussi entamées pour d’autres endroits », affirme M. Perreault. Une autre étape du projet sera d’élargir le réseau dans la région de Québec, afin de devenir l’un des groupes de médecine esthétique les plus importants du territoire.
Industrie
Alors que cette industrie connaîtrait une baisse générale dans la province, probablement en raison de la hausse du coût de la vie, les dirigeants de Dermaconcept disent ne pas vivre cette situation. « Nous avons une bonne réponse des entreprises ciblées pour l’ouverture des centres, ainsi qu’une bonne clientèle, surtout composée de personnes âgées de 40 à 70 ans. Nous misons grandement sur notre philosophie de transparence avec notre clientèle, afin qu’elle soit au courant de tout et qu’elle comprenne réellement nos procédures », mentionne Nancy Bertrand, présidente de l’entreprise.
L’équipe s’engage d’ailleurs à afficher sa politique et ses prix. « Il faut aussi rappeler que notre mission n’est en aucun cas de transformer des visages, mais bien de ralentir le vieillissement de la manière la plus naturelle possible », ajoute la présidente.
Autres projets
Outre le développement du réseau présentement en cours, le propriétaire de Dermaconcept dit travailler également sur la création d’un siège social de l’entreprise, avec un centre de formation d’infirmières en médico-esthétique. Sans encore pouvoir dévoiler son emplacement exact, Pierre Perreault parle de l’installer à Saint-Jean-sur-Richelieu.
« Ce projet pourra créer plusieurs emplois de qualité dans le secteur et permettra à des gens de travailler en région à la place de se déplacer. On passera de 14 em- ployés à environ une cinquantaine », commente-t-il. Il serait aussi dans les ambitions de la clinique d’avoir son propre bloc opératoire.